INTÉGRALES DEFINIES ÉVALUABLES PAR DES RÉDUCTIONS SUCCESSIVES. 5y
part l’insignifiant changement de nom de la variable, est bien la même
TC
chose que f cos x dx. On aura
«• o
TC TC
r i Í* 2 . — ■ 71
(8) 1 sinxdx — / cosa; dx = (sina?) 2 = sin smo=i.
C 0 «A
2S7.
Autre exemple, consistant dans í sin m xdx et j"
dn do
cos m x dx
(avec m entier et positif), où le calcul se fait par réductions succes
sives; formule de Wallis.
Des intégrales un peu moins simples à calculer sont les deux pré
cédentes (3°), quand on y affecte, sous le signe f, la fonction cosa? ou
sina? d’un exposant entier et positif quelconque m. On reconnaîtra
d’abord, par la même substitution de ^ — t à a?, que ces deux inté
grales continuent, môme alors, à ne pas différer l’une de l’autre. Appe-
TT
lons-les, pour abréger, l m , ou posons, par exemple, Ç ùn m xdx—\ m .
'0
D’après un résultat établi dans la XXII ième Leçon (p. 3a), l’intégrale
indéfinie correspondante se réduira au moyen de la formule
„ . , sin" 1 “ 1 a? cosa? m — r , . „ ,
(o) f sm m xdx — i / sm m ~ % xdx\
7 m m
et il est clair qu’en indiquant la différence des deux valeurs prises
. . TC
par chaque terme du second membre aux limites x — o, x — - » on
obtiendra, pour I,„, l’expression
— ( sin" 1 “ 1 a? cosa?) 2
m o
m —
m
-r*
sin 1 "“ 2 a? dx.
Or le premier terme de celle-ci (appelé, dans tous les cas analogues,
terme intégré ou terme aux limites) s’annule, à cause du facteur
sin" 1_1 a?, à la limite inférieure x = o; et il s’annule aussi, à cause du
facteur cosa?, à la limite supérieure x = Ce terme ne donne donc
rien dans l’intégrale définie considérée; et il vient simplement
io) / si
d0
sin m x dx =
-T-
î-2 a?<ia?, ou
r - m ~ ' \
1 rn 1 ni. —9 •