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NACHLASS.
20.
Les valeurs variables des élémens, qu’on obtient par cette méthode, seront
justes aux quantités près de l’ordre du quarré des masses perturbatrices. Si
on désire une précision encore plus grande, on n’a qu’à refaire ce même
calcul sur les élémens variables qu’on vient de trouver: de cette manière on
aura des résultats justes aux quantités près du troisième ordre. Il serait
superflu de répéter le calcul encore une fois : on pourra même se permettre
dans le second calcul, de supposer les élémens constans pendant quelque
tems, c, à d. d’employer dans le calcul des variations instantanées un même
système d’élémens pour plusieurs époques antérieures ou postérieures à celle
à laquelle il répond. Généralement on ne changera pas de système, avant
que la différence entre ce système et celui qu’il faudrait lui substituer soit
devenue assés sensible : par conséquent, plus les variations instantanées des
élémens sont petites, plus le nombre des époques sera grand, pour lesquelles
il est permis de se servir du même système d’élémens.
Il sera un peu plus commode pour la pratique, de multiplier les valeurs
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de dP "dp "aP "dp d1 P 82 ” ceiies ~ç\j P ar ^ avant de lormer les senes
des différences et des sommes: il est superflu, de remarquer qu’il convient
d’exprimer d’abord ces quantités en secondes. La grandeur la plus conve
nables de l’intervalle 0 dépend en partie de da vitesse du mouvement des
planètes perturbante et perturbée, et en partie du degré de précision qu’on
veut atteindre. L’auteur calculant d’après cette méthode les perturbations de
Pallas produites par Jupiter pendant les années 1803 .... 1816 a choisi
l’intervalle de 50 jours: c’est au calculateur intelligent de juger, si, dans
d’autres circonstances, il conviendra de diminuer ou d’augmenter cet inter
valle. Nous devons supprimer ici plusieurs autres remarques pratiques, qui
s’offriront d’elles-mêmes à tout calculateur exercé, qui exécutera des travaux
semblables.