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NACHLASS.
diques et les variations séculaires on aura les valeurs complètes des élémens
pour tout instant.
Il conviendra de choisir pour les parties constantes des élémens ñ, *, cp,
w, d’après lesquelles on calcule les perturbations, les valeurs moyennes mêmes,
c’est à dire les constantes introduites par l’intégration, et pour [celles de] L et n
les quantités L et »-f-i. Mais on voit que pour effectuer cela dans la pra
tique un calcul double sera indispensable. En effet après avoir "fait] le pre
mier calcul, selon des élémens approchés quelconques, on déterminera par des
méthodes connues les valeurs qu’il faut donner aux six constantes pour ob
tenir le meilleur accord avec les observations, et on répétera le calcul une
seconde fois en partant de ces valeurs. A moins que les premières valeurs
n’aient été trop loin de la vérité, on ne sera certainement pas dans le cas de
faire ce calcul pour la troisième fois.
[24].
Dans le cas d’un rapport rationel de n et n', la valeur de n-\-hn con
tiendra une partie proportionnelle au tems ou une variation séculaire, et le
moyen mouvement f ndt contiendra un terme proportionnel au quarré du tems.
On peut s’en tenir pour les besoins actuels de l’astronomie, mais nous verrons
que la considération des termes dépendants des puissances supérieures des
masses rend une forme 'périodique à cette équation séculaire en apparence.
Cela est d’autant plus remarquable, parceque effectivement la théorie des
mouvemens de Pallas va nous offrir ce cas[ # )].
[25,]
Nous indiquerons à présent une méthode très [simple, de calculer com
plètement les perturbations de l’ordre du quarré de la force perturbatrice.
Soit Qdi la variation instantanée d’un élément, p. e. de & -j- ô&; Q dépendra
des élémens de la planète perturbée et de la planète perturbante. Si l’on
y substitue les valeurs de ces élémens justes au premier ordre des pertur
bations, il est clair que Q sera juste au second ordre (inclusiv.). Soient donc
[*) Voir p. 557—559.]