CHAPITRE V)
Corollaire. — En effet. A a •+• 1 = A K -4* 1 v '
k est le p. g. c. d. considéré dans le théorème qui précède.
362. — C'est une conséquence de la proposition qui précède.
On peut d’ailleurs établir directement cette proposition comme suit :
Si n était un nombre premier différent de 2, et, par suite un nombre
impair, l’expression 2 n -f 1 serait divisible par 2 1 -f- 1 ou 3 et ne repré
senterait un nombre premier que pour la valeur particulière n = l.
Si n est un nombre de la forme a.b.c., les facteurs a, b, c étant impairs,
on aurait :
2>» | _ 2 ab - c -f 1 = (2 u ) be -f- 1 — (2 b ) ac -j- \ = (2 c ) aô 4- \ =
— (2 ah ) c -f 1 =s= (2 nc ) b 4- 1 (2 l,c ) a + 1,
ce qui montre que 2 n 4- 1 est divisible respectivement par
2 a 4- 1, 2 h 4- -1, 2 e 4- 1, 2"* 4- i, 2 oc 4- 1 et 2 bc 4- 1.
Enfin, si un seul des facteurs premiers de n était impair, tous les autres
étant égaux à 2, l’expression se présenterait sous la forme
et serait divisible par 2 2 " 4- 1 et par 2? 4- 1.
863. — Soient a et b deux nombres entiers tels que l'on ait :
(1)
p 4- a 1 = b 2 .
Un déduit de cette égalité
p — b 2 — a- ~ {b 4- a) (b a),
et p étant premier, on a forcément b -b a =p et b ~ a = 1,
et 4 = £±i.
d’où
D’ailleurs jo est impair, donc ces deux nombres sont entiers.
Si p n’est pas premier, bornons-nous au cas où il est impair. Alors on
peut trouver un diviseur d de p différent de! tel que le quotient âep
par d soit au plus égal à d ; soit q ce quotient. On satisfait alors à l’éga
lité (1) en faisant
d, b -f a = q ;
b — a
b — ^
d’où
d et q étant tous les deux impairs, on a bien ainsi des entiers pour b et a,
mais alors
(> - ■ ■ ■- , puisque d>■ 1 et que q <C p.