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THÉORIE DU POTENTIEL NE W TONI EN
D’abord nous supposerons que cette surface possède en chacun
de ses points un plan tangent unique et deux rayons de courbure
principaux déterminés. Il est facile de voir avec précision ce que
nous admettons ainsi. Plaçons l’origine des coordonnées en un
point de la surface ; choisissons la normale en ce point comme
axe OZ et le plan tangent correspondant comme plan XOY ; pla
çons-nous d’ailleurs en coordonnées rectangulaires. Soit alors :
l’équation d’une petite portion de la surface autour de l’origine.
Notre hypothèse est que les fonctions :
(V
(V
Y
et :
OV
dx'dy' ’
sont finies et continues dans le voisinage de l’origine. Celle-ci
du reste doit être un point quelconque de la surface.
Nous supposerons en outre que le domaine T limité par la sur-
lace S est simplement connexe. Cela signifie que toute surface
fermée contenue dans T peut, par une déformation continue qui
ne lui lait jamais rencontrer la frontière du domaine envisagé, se
réduire à un point de ce domaine.
Enfin nous ne considérerons, comme fonction <I> donnée sur S,
que des fonctions possédant des dérivées partielles de tous les
ordres finies et continues.
Cela étant, nous aurons à nous appuyer sur le principe de
Dirichlet. Nous sommes donc obligés de le regarder comme
établi déjà indépendamment de la méthode de Neumann, par
exemple par la méthode du balayage. Dans ces conditions, notre
but est seulement d’étudier la convergence des séries de Neu-
O
manu.
164. Rappel de certaines notations. — Soit W le potentiel
newtonien d’une double couche portée par S. Si le point courant
x, y, z tend vers un point fixe de S en restant toujours à