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THEORIE DU POTENTIEL NEWTONIEN
Les différences a„ -—b n diminuent quand n augmente. Je dis
qu’elles tendent vers 0. En effet, on a :
b 1 <a 1 — 1) puisque lq > b;
a
or
donc :
de même :
et
Ainsi la différence a n — b n tend vers 0 quand n augmente indé
finiment ; d’ailleurs, il est évident que les b croissent constam
ment et que les a décroissent; donc a n et b n ont une limite
commune a ; on l’appelle moyenne cu'ithmèlico-gèomètrique des
deux quantités a et b. De l’existence de cette limite, on conclut
que, si a désigne la moyenne arithmético-géométrique de MA
et MB, on a :
L’analyse qui précède est due à Gauss. Elle donne, pour la
valeur du potentiel Y au point M :
si la masse attirante totale est prise pour unité; mais, si cette
masse est exprimée h l’aide d’une unité arbitraire et si M est sa
valeur, on a :
d’où la règle suivante : on considère la plus grande et la plus