BELGIQUE 11.
Les triangulations radiales sont généralement appuyées sur les points
géodédiques du Service Géographique et Géologique du C.S.K. Dans
une petite région du Katanga central, cet appui a été complété par
quelques points astronomiques déterminés sur le terrain par l’I.G.M.
b) Le rendement moyen obtenu pour l’exécution des mosaïques contrôlées
(triangulation et habillage des planches définitives) est de 0,25 cliché
par heure et par agent.
c) Les assemblages photographiques sont utilisés par le C.S.K. pour l’éta
blissement des planches planimétriques à l’échelle 1:200.000 des degrés
carrés. Ils servent en outre :
— comme premier document de base, en salle et sur le terrain;
— comme document de navigation aérienne;
— pour la publication, par l’I.G.M., de la carte aéronautique au
1:500.000 « Kamina » (type O.A.C.I.).
6. La carte régulière du Katanga.
a) Cette carte est publiée par le Comité spécial du Katanga aux échelles
de 1:100.000 et de 1:200.000. Elle est restituée, par l’I.G.M., à partir
de la couverture photographique au 1:40.000. Chaque bande transver
sale (120 km de longueur, 40 couples) est aérotriangulée à partir de
trois couples levés sur le terrain par le C.S.K. (7 points altimétriques
et 4 points planimétriques par couple).
Ces bandes transversales servent alors de support, soit à une trian
gulation radiale par gabarits et un aéronivellement, soit à un chemine
ment aérien complet des bandes de couverture aux stéréorestituteurs
de premier ordre. C’est de ce dernier sujet que traitent les études de
MM. Verdin et Moreau citées en référence.
La restitution se fait directement à l’échelle 1:100.000 au moyen des
appareils de second ordre Wild A6; l’équidistance est de 25 mètres.
Les détails et les courbes sont reportés par décalque sur une minute
d’ensemble et mis au net en signes conventionnels (voir en annexe, un
fragment de la stéréominute Haut-Lomani, S.W.). Le dessin définitif
et l’habillage se font par les soins du C.S.K., la reproduction et l’im
pression par l’I.G.M.
b) Le rendement moyen de la stéréorestitution proprement dite est de
3,5 km 2 /heure par appareil de second ordre. Soit, compte tenu du
cheminement aérien, des calculs, de l’interprétation et de la mise au net
de la minute en signes conventionnels, 15.000 km 2 par an avec deux
appareils de premier ordre, deux appareils de second ordre et huit
agents.
La précision révélée par des contrôles supplémentaires fournis par le
terrain est (erreur quadratique moyenne) :10 m en planimétrie et 5 m
en altimétrie.