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CONTRÔLE DES CARTES
UNE MÉTHODE PHOTOGRAMMÉTRIQUE ANALYTIQUE DE
CONTRÔLE DES CARTES TOPOGRAPHIQUES EXISTANTES
A. LACOMME-LAHOURGUETTE
J. DENEGRE
Institut Géographique National, Paris
Trois remarques sont à l'origine de l'exposé qui va suivre :
1°/ La première est que les opérations de révision et de contrôle ont de nombreux points communs ;
en effet on peut dire que, d'une manière générale, la révision des cartes topographiques a pour
objectifs :
- d'inventorier, à partir de nouvelles sources d'information, les éléments nouveaux ne
figurant pas sur la carte ou les éléments anciens qui se sont partiellement modifiés ;
- de déterminer, le plus précisément possible, leur position sur la carte.
Si l'on applique ce processus, non plus à des éléments nouveaux ou modifiés, mais à des
éléments anciens inchangés, pris comme échantillons (toujours à partir des nouvelles sources
d'information), la nouvelle détermination de leur position sur la carte (qui peut facilement être
comparée avec l'ancienne) devient très exactement un contrôle.
Tout le problème est évidemment d'être certain que la nouvelle détermination soit plus
valable que l'ancienne. Nous verrons tout à l'heure que, moyennant certaines conditions faciles
à remplir, la méthode de photogrammétrie analytique exposée ici le permet.
2°/ La deuxième remarque concerne le rôle de l'ordinateur et des méthodes analytiques : le fait
de disposer de nouvelles positions des éléments cartographiques sous forme numérique permet
d'envisager leur transcription graphique automatique. Plus familiarisés avec les techniques de
dessin automatique qu'avec celles de restitution analogique, les auteurs de ce rapport s'étaient
vus chargés au départ d'étudier une méthode de révision analytique, capable d'automatiser en par-
tie le trace des planches révisées.
En fait cette méthode n'a paru exploitable que si l'ensemble de la carte à réviser se trou-
vait déjà sous forme numérique. De plus, le temps écoulé entre la publication et la première ré-
vision est généralement tel que la masse de détails nouveaux ou à modifier est énorme. Traiter
en ordinateur avec des algorithmes relativement lourds une telle masse de données, avec tous les
cas particuliers auxquels on peut s'attendre, a paru peu réaliste.
On s'est donc limité, prudemment, à étudier une méthode de contrôle des cartes et non
de mise à jour. La comparaison sur quelques détails anciens judicieusement choisis peut se faire
visuellement, par superposition sur la carte ancienne d'un calque portant le tracé automatique.
3°/ La troisième remarque est relative à l'intérêt présenté par une méthode mise au point par le
‘Rome Air Development Center" (RADC) et présentée au congrès de l'Association Cartographique
Internationale à Ottawa (1972). Sous le titre "Experiments in Cartography", le RADC décrivait
une chaîne de programmes prévue pour traiter des photographies aériennes une par une, de façon à :
- déterminer la position et l'orientation de chaque faisceau perspectif au moment de la prise
de vues ;
- en déduire la position et l'orientation des rayons perspectifs décrivant les objets à traiter ;
- calculer l'intersection de ces rayons perspectifs avec un modèle numérique du relief (sup-
posé connu et invariable dans le temps), ce qui donne bien entendu les coordonnées des points
cherchés.
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