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courbes de niveau. Ces opérations permettent de contrôler les courbes de niveau sous l'aspect
quantitatif. Leur contrôle qualitatif est confié par contre à la reconnaissance. Ce critère de con-
trôle des courbes de niveau, qui demeure le seul (sauf dans tel ou tel cas exceptionnel) présente
l'avantage de la simplicité jointe à la rapidité et au coût modéré. Le respect de la condition est
limité à 90 % des cas, pour tenir compte d'un élément présupposé par le calcul de l'altitude inter-
polée Qj, à savoir une pente constante du terrain entre deux courbes de niveau - hypothèse que la
réalité du terrain ne confirme pas toujours.
La reconnaissance sur le terrain, aux fins du contrôle de la restitution, de l'adjonction
et de l'intégration de détails invisibles, du rassemblement de la toponymie, est prescrite par le
cahier des charges. C'est donc une opération qu'il y a lieu de contrôler, en effectuant une vérifi-
cation soit sur les documents, soit directement sur le terrain. Vu l'importance attribuée à cette
phase des opérations, les normes de contrôle prescrivent que le préposé au contrôle répète la
reconnaissance sur 10 % au moins des feuilles et, pour chaque feuille, sur un dixième de la sur-
face ; après quoi, il rédigera une liste attentive de toutes les impropriétés, insuffisances ou
erreurs commises et jugera, sur la base de cette liste, de la validité de la phase d'opérations
accomplie. L'examen de la reconnaissance sera complété sur le terrain, moyennant mesure di-
recte, sur chacune des feuilles contrôlées (10 % au moins des feuilles composant la carte) de la
dimension d'au moins 40 édifices et de la largeur d'au moins 40 rues de zones urbaines, afin de
s'assurer de l'évaluation exacte des corrections à apporter pour tenir compte des saillies et des
gouttières des toits des édifices qui sont vus à vol d'oiseau dans les photographies aériennes ;
95 % des longueurs contrôlées doivent être exemptes d'erreurs supérieures à 0,3 mm à l'échelle
de la carte.
Suit le contrôle du dessin, sous le rapport de la qualité et de la quantité des informations
comme en ce qui concerne l'exécution graphique et la gravure photomécanique des contretypes.
Le contrôle minutieux de chacune des phases n'est pas estimé toutefois suffisant, surtout
lorsqu'il s'agit de relevés à grande échelle ; il est également nécessaire de procéder à un contrôle
métrique final sur le terrain, afin d'avoir la confirmation globale des résultats des contrôles par-
tiels. Cette confirmation est nécessaire avant tout parce que les erreurs des différents essais,
tout en demeurant individuellement dans les limites de la tolérance, peuvent s'enchafner, pour des
causes systématiques, et s'accumuler de façon à faire sortir le résultat final des limites d'erreur
prévues. En outre, certaines erreurs d'interprétation du terrain, commises par les opérateurs
en phase de restitution, peuvent s'avérer évidentes uniquement à l'issue d'une comparaison quan-
titative directe entre terrain et carte.
Pour le contrôle de l'altimétrie, il sera procédé sur 10 % des feuilles et, pour chacune
des feuilles de ces 10 %, à la vérification des altitudes d'au moins 50 points cotés isolés, au moyen
d'opérations de nivellement comprenant au moins un repère du réseau altimétrique. Le contrôle
en plan se limite à exiger la mesure, sur le terrain, de la distance entre des points bien identi-
fiables. Ce n'est qu'à titre exceptionnel, lorsque le préposé au contrôle a des doutes sur la valeur
effective du produit cartographique, que le contrôle est poussé jusqu'à la détermination de la posi-
tion de points isolés vis-à-vis du système de référence. La longueur des 50 segments soumis au
contrôle pour chacune des feuilles contrôlées devra varier de quelques millimètres à quelques
décimètres à l'échelle de la carte (50 cm pour les échelles de 1:10 000 et de 1:5 000; 30 em pour
les échelles de 1:2 000 et de 1:1 000) et les comparaisons devront respecter les limites d'erreur
établies pour la position relative des points.
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La Commission Géodésique se rend parfaitement compte que les normes ainsi élaborées
et proposées par elle sont étroitement liées à l'état actuel de la technique et à la situation parti-
culiére de l'industrie et de l'économie italiennes.
Elle est donc pleinement consciente de la nécessité d'ajuster sans cesse ces prescrip-
tions aux changements possibles de la situation comme à l'évolution de la technique.
Néanmoins, même si elles ne sont pas définitives, et même si elles peuvent être consi-
_ dérées comme incomplètes et entachées de lacunes ou de défauts, ces méthodes d'opération peu-
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