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Full text

Title
Quatrième Congrès International de Photogrammétrie
Author
Roussilhe, Henri

Commission 2
m
(1) Internationales Arcldv für Photngrammeh'ie, tome V111, 1 er fascicule, 1934, page 31.
M. A. Charriou et Mlle S. Valette donnent lecture de leur commu
nication sur :
LA REALISATION DE FILMS D’ACETOCELLULOSE INDEFORMABLES
« Dans les études précédentes (1), nous avons montré comment les
dimensions des films photographiques sont, après développement, fixage,
lavage, séchage, inférieures aux dimensions initiales.
Ces contractions permanentes étant un obstacle à l’emploi des films en
photogrammétrie de précision, nous nous sommes proposé de rechercher
les moyens d’obtenir des films pratiquement indéformables.
Les films d’acéto-cellulose présentent en général des déformations beau
coup plus importantes que celles constatées avec les films de nitro-cellu-
lose. Nous avons pourtant tenu à entreprendre l’étude des premiers de
ces films en raison de leur plus grande stabilité et de leur moins grande
inflammabilité.
Mode expérimental
Nos essais ont porté sur une série de films expérimentaux préparés
par une machine de laboratoire, par coulage des collodions sur glace.
L'épaisseur de ces films était comprise entre 14 et 15 centièmes de
millimètre.
Les films à étudier étaient découpés en bandes de 250 mm. de longueur.
Sur ces bandes, 2 repères transversaux étaient finement tracés avec un
rasoir de façon que la distance entre les 2 repères soit environ de 200 mm.:
d’autre part, une rayure également très fine était tracée au milieu de la
bande cellulosique.
Les films étaient ensuite placés dans un hygrostat, Ce dernier était
essentiellement constitué par un placard à l’intérieur duquel régnait une
humidité constante de 60 %, grâce à la présence d’une masse importante
de nitrate de calcium cristallisé arrosé d’un peu d’eau.
Les films étaient maintenus dans l’hygrostat pendant 48 heures et, au
bout de ce temps, on pouvait être certain de l’existence d’un état d’équi-
tibre entre les films et la vapeur d’eau à la tension de 60 %.
Pour la mesure, les fims étaient placés entre 2 glaces à faces parfaite
ment parallèles que l’on disposait sur le plateau d'un comparateur de
très haute précision. Grâce à la rayure transversale, la mise en place du
film parallèlement à l’axe de translation du plateau était rapide et précise.
11 n’y avait plus alors qu’à viser successivement les deux repères latéraux,