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Full text

Title
Quatrième Congrès International de Photogrammétrie
Author
Roussilhe, Henri

Deuxième séance
5
facteur décisif pour son emploi économique en haute montagne. Le poids
total de l’appareil, y compris le support et dix plaques, est de 15 kgs. Un
homme, deux au plus, suffisent pour le transporter. Les difficultés du
transport sont réduites en tous cas au minimum. On s’affranchit ainsi d’une
nuée d’hommes de peine qui, inconscients de la nature et du sens de l’entre
prise, grèvent les frais et troublent la marche du travail.
Le photothéodolite léger permet d’introduire avec succès la photogram-
métrie terrestre en haute montagne. 11 permet aussi de réaliser du ns
presque tous les cas un lever sans lacunes. Un lever total ne réussit géné
ralement pas du premier coup; le matériel de la première tournée de
lever est exploité pendant l’hiver et, ayant reconnu les lacunes d’après les
plans ainsi établis, on pourra rechercher les moyens de compléter le lever
sur place. Les levers complémentaires sont faits généralement avec le;
même appareil. Us sont généralement économiques, vu les frais de trans
port réduits, même lorsqu’il s’agit d’atteindre des points d’un accès diffi
cile. On arrive ainsi à garantir un lever complet et homogène du terrain.
L’appareil de restitution employé était le stéréo auto graphe Zeiss, connu
et réputé, qui se distingue des autres restituteurs, à mon avis, par son,
prix notablement inférieur et qui grève ainsi l’entreprise cartographique
d’un coefficient d’amortissement réduit en conséquence. Il ne se prête qu’à
la restitution de plaques placées verticalement au moment de la prise de
vues. Le champ visuel s’étend vers le bas jusqu’à 35°, ce qui, d’après notre
expérience acquise dans les montagnes les plus abruptes de la Terre, est
toujours suffisant. Sous le rapport de la précision le stéréoautographe est
l'égal des meilleurs restituteurs. Les corrections qu’il convient d’apporter
aux éléments encore insuffisamment précis de l’orientation externe, se
déduisent de points de contrôle déjà acquis, le plus souvent au cours des
travaux (par exemple, poinls de triangulation, autres points photogrammé
triques, etc...). Le procédé employé pour les ultimes corrections a été
détaillé dans un de mes mémoires (Limites et possibilités de la photogram-
rnétrie terrestre, en particulier dans les expéditions, voir Allgemeine
Vermessungsnachrichten, 1929, Reiss, Liebenwerda). Ce procédé est natu
rellement beaucoup plus simple que celui nécessité par la détermination
des éléments d’orientation en photogrammétrie aérienne, puisque, dans
notre cas, l’orientation suivant la verticale est donnée, et que les ultimes
corrections ne portent que sur la convergence, l’inclinaison de la hase,
rarement sur l’obliquité.
La photogrammétrie ne saurait jamais résoudre qu’une partie des
tâches dont l’ensemble conduit à la carte définitive. Ainsi le travail photo
grammétrique présuppose la triangulation et sera suivi, après le tracé des
courbes de niveau photogrammétriques, d’une retouche proprement carto