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Commission 3
(d’un angle moitié moins grand) le prisme Amici qui est joint aux
satellites du différentiel d , en compensant ainsi automatiquement les rota
tions qui seraient données à l’image par la rotation de B, O, F autour de G F.
Les trois miroirs B, D, F peuvent en outre tourner respectivement
autour d’axes horizontaux (normaux au plan de la figure en position
normale) comme il est indiqué par les flèches.
Ces rotations sont d’ailleurs liées comme il suit : elles sont égales
entre elles et de même sens, parce que les trois miroirs sont joints par les
petits leviers m, n et en outre elles sont la moitié des rotations des châssis
CB et FD (puisque GBDF forme un parallélogramme articulé) respective
ment autour de G et F; cela au moyen du système d’engrenages démulti
plicateurs J ou tout autre équivalent.
De cette manière le segment GB peut prendre dans l’espace n’importe
quelle orientation (et précisément on opère de manière à ce qu’il soit
orienté dans le prolongement de PG) pendant que la plaque a doit être
orientée de façon à se maintenir normale à ce segment, le rayon FOi restant
cependant invariable.
Le système inférieur au prisme A porte au contraire les mouvements
nécessaires pour s’adapter à une commode observation. L’ensemble 1, 2,
3, O c peut tourner autour de l’axe F-l et de cette façon l’on change lu
convergence des oculaires, pendant que le système 2, 3, O c peut tourner au
tour de Taxe 1-2, ce qui change l’écartement des yeux.
Ges deux quantités (écartement des yeux et convergence) sont évidem
ment interdépendantes; il s’ensuit que, une fois fixée l’une d’elles (en géné
ral la distance) on change l’autre en imprimant simultanément les deux
mouvements.
De ces mouvements, celui autour de 1-2 ne cause aucune perturbation;
l’autre (autour de F-l) engendrerait une rotation de l’image; c’est pour
cela qu’il est joint à l’autre élément du différentiel d de manière à tourner
h* prisme Amici A, en compensant ainsi la dite rotation.
On a en outre prévu une manoeuvre indépendante des prismes Amici
ayant pour but de varier l’orientation relative et absolue des images de
manière à avoir la possibilité de perfectionner et d’exploiter au maximum
l’effet stéréoscopique.
11 est logique que par ces dispositifs toutes les qualités pour une bonne
observation stéréoscopique soient assurées comme dans les instrument du
même genre, tout en laissant au Photocartographe son procédé caracté
ristique de la recherche de la position et de l’orientation dans l’espace des
faisceaux images qui en forment une des qualités les plus appréciables. »
M. Buchholtz présente ensuite sa communication sur Quelques pro
blèmes de triangulation radiale, communication parue dans VArchiv,
fascicule 1, tome VIII.