Quatrième séance 
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Les avantages de celte normalisation seraient de fournir un cadre 
net pour : 
— Le contrôle méthodique des plans, 
— L’enseignement du personnel, 
— La bonne orientation du progrès du matériel et des méthodes. » 
Communication de MM. Vioneiiot et Patrix sur 
L’EMPLOI DE LA PHOTOGRAPHIE AERIENNE 
POUR L’ETABLISSEMENT DES PLANS DE REMEMRREMENT 
« Depuis six ans, le Service du Génie rural utilise dans le département 
des Ardennes les procédés de la photographie aérienne avec le souci de 
rechercher une économie de temps et d’argenl pour les opérations topo 
graphiques qui servent de base à l’établissement des plans de remembre 
ment; la précision obtenue correspond d'ailleurs à celle des levés exécutés 
en matière de remembrement par les procédés topographiques ordinaires. 
Le remembrement de la propriété rurale qui, à l’étranger, s’est depuis 
'longtemps effectué sur une vaste échelle, présente un intérêt tout particulier 
dans les circonstances économiques actuelles, en raison de la nécessité 
de réduire le plus possible les frais d’exploitation du sol. Il a pour but 
essentiel d’obvier au morcellement qui sévit d’une façon intense dans de 
nombreuses régions de France, et qui est surtout la conséquence des par 
tages successoraux effectués inconsidérément depuis fort longtemps. 
L’éparpillement et l’éloignement des parcelles appartenant à un même 
propriétaire se traduisent par de nombreux inconvénients dont les princi 
paux sont : 
a) Pertes de temps dans les allées et venues nécessaires pour se rendre 
de la ferme aux parcelles éparses et enclavées; 
b) Obligation de conduire les attelages d’une pièce à l'autre, d’où fati 
gues inutiles et usure des bêtes; 
c) Pertes de temps dans l’exécution de tous les travaux; 
d) Terres moins bien exploitées par suite de l’impossibilité de donner 
des façons culturales utiles en nombre convenable et aux époques voulues; 
e) Terres mal utilisées par diminution de la surface cultivée. On admet 
généralement qu’à chaque bordure de parcelle correspond une perte de 
terrain cultivable de 15 à 20 centimètres de large; 
/) Pertes de semences en bordure de parcelles; 
g) Difficultés dans l’emploi rationnel des fumiers, engrais et amen 
dements ;