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Commission 3
ti en faisant suivre aux extrémités de la fente les trajectoires précédem
ment suivies par le milieu de l’écran : pour cela, le crayon qui a tracé
les profils est remplacé par deux index correspondant, sur le système
traceur de profils, aux deux extrémités de la fente sur la table de la
machine.
Ces deux index peuvent recevoir des déplacements correspondant aux
déplacements des extrémités de la fente pendant sa rotation : ces rotations
sont réalisées par une manivelle. Pendant les déplacements du chariot,
l’opérateur agit sur cette manivelle, ainsi que sur un volant réglant la
hauteur des chambres et le déplacement latéral des deux index, de telle
manière que ceux-ci reposent continuellement sur deux profils consécutifs.
Tout se passera donc comme si la fente, pendant son déplacement,
reposait continuellement sur le terrain par ses deux extrémités, tout en
restant théoriquement horizontale.
Pour que la projection photographiée soit rigoureusement assimilable
à un plan, il faudrait que la fente repose en tous ses points sur le terrain.
Quand celui-ci a un relief très tourmenté, cette condition ne peut pas être
réalisée facilement. Dans ce cas, il peut se produire des erreurs au milieu
de la fente, erreurs d’autant plus grandes que ce milieu est plus éloigné
de la courbe de niveau passant par les extrémités, et que l’on est plus loin
du pied de la verticale passant par le point de prise de vue.
Ges erreurs peuvent s’estimer à l’avance et, pour les rendre aussi
petites que l’on veut, il suffit de diminuer la largeur de la bande impres
sionnée.
Lorsque le terrain à restituer ne présente pas une pente moyenne très
apparente dans une direction constante, on peut faire l’opération en plu
sieurs fois, en déplaçant chaque fois le chariot dans une direction diffé
rente. Les portions non impressionnées pendant chaque opération seront
alors masquées par des caches.
On a pu voir à l’Exposition de Photogrammétrie du Grand Palais
(stand de l’Aérotopographie) un spécimen de plan obtenu par l’as
semblage de six restitutions effectuées par ce procédé. Bien que le terrain
présente de fortes dénivellations, comme en font foi les courbes de
niveau tracées en blanc sur les photographies, ces six restitutions se
raccordent avec une précision remarquable.
RESTITUTEUR MECANIQUE MARCEL CHRETIEN
Gel appareil effectue la restitution d’un couple de clichés aériens en
utilisant leurs redressements dans le plan horizontal de niveau moyen de
la partie du sol qu’ils représentent.
