Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Deuxième séance 
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grammétriques étant trop chers, rappelle qu'en Bade le planigraphe Zeiss, 
d’une valeur de 75.000 RM., a. été amorti en 7 ans par les levers topogra 
phiques et qu’il n'a donc pas grevé les levers architecturaux. Il est impor 
tant d’établir enfin la différence des prix de revient des deux méthodes. 
Le lever, présenté à l’Exposition, de la cathédrale de Constance, sur 
25 feuilles au 1/50, a demandé cinq journées de travail sur place et 
G semaines de travail d’atelier. Un lever par points exigerait plusieurs fois 
autant. L’orateur renouvelle sa suggestion tendant à faire exécuter, à titre 
d’essai, le lever par les deux méthodes d’un même monument riche en 
détails, et d’établir une bonne fois la différence des prix de revient entre 
les deux méthodes. M. Walther expose en outre que, en ce qui regarde 
l’indifférence manifestée par les architectes à l’égard de la méthode stéréo- 
métrique, on note une semblable attitude de la part de la Faculté des ingé 
nieurs civils. Nous sommes en train d’élaborer actuellement en Allemagne 
une carte économique au 1/5.000, dont les courbes de niveau peuvent 
servir à l’établissement de mesures exactes du sol en vue de la construc 
tion de voies ferrées et de routes, mais il est difficile d’obtenir des ingé 
nieurs civils d’y avoir recours. Seule l’introduction de ces études dans les 
écoles supérieures peut aider ici, et son insertion dans le programme des 
examens. La photogrammétrie tout entière devrait faire l’objet d’un 
examen final, pour que l'architecte soit à même de se décider dans chaque 
cas, en faveur du procédé le plus économique. 
M. Raab estime que la question de savoir dans quelle mesure la photo 
grammétrie par intersection et la stéréophotogrammétrie peuvent être 
appliquées au lever de monuments, est une question économique. Les avan 
tages de la photogrammétrie par intersection sont dûs surtout à une plus 
grande netteté des images (formats plus grands, distances principales plus 
grandes). La stéréophotogrammétrie conduira, par l’emploi des restituteurs 
optico-mécaniques, toutes conditions égales, à une plus grande précision 
géométrique, mais, dans la pratique, la question des frais est décisive. 
Déjà le lever du terrain sera plus rapide puisqu’on peut se contenter d’un 
minimum de points auxiliaires (trois par stéréogramme), et que l’on peut 
renoncer à la détermination des stations de prise de vues. Souvent il suffit 
de placer dans le champ optique des étalons pour pouvoir, grâce à eux, 
établir l’échelle du modèle stéréoscopique et son orientation par rapport à 
la verticale. 
Les architectes ne seront favorables à l’emploi de la stéréophotogram 
métrie que si un appareil de restitution simple et peu coûteux est mis à 
leur disposition. 
•k ★ 
M. Zaar fait ensuite une communication sur :
	        
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