Première séance
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On mesure 1rs densités correspondant à divers points de la fente, sur
une perpendiculaire à la direction du déplacement. Si ces densités ne sont
pas constant s, on retouchera la fente j usqu’à ce que l’on obtienne un
résultat satis taisant, ou bien — et ce sera le procédé le plus simple dans
un laboratoire ne disposant pas d’un outillage très perfectionné — on
établira une courbe de correction, dont le cliché de vérification précédent
nous fournira les éléments.
Cette courbe, fournissant la variation de la densité aux divers points de
la fente, permettra de trouver la courbe de variation des flux correspon
dants. La courbe sensitométrique, étant donné la petitesse des variations,
nous fournira les éléments.
Le plus simple est d’utiliser les résultats des enregistrements faits précé
demment, ou même d’utiliser une sensitométrie ordinaire par le disque de
Sheiner.
Il nous semble inutile de donner les formules reliant les densités aux
iîux dans les divers cas précédents. En effet, ces formules n’ont de signi
fication que si l’on utilise la partie rectiligne des caractéristiques sensito-
métriques. Or, comme nous le verrons plus loin, les enregistrements obte
nus font intervenir toutes les parties des caractéristiques. Il est alors beau
coup plus rationnel d’opérer graphiquement.
II. — Répartition du flux transmis entre les différents points
de la surface de l’obturateur.
La méthode est extrêmement simple. On éclaire uniformément la sur
face de l’obturateur, et on le photographie, pendant la durée de son fonc
tionnement, au moyen d’une chambre mise au point sur le plan des
lamelles. On obtient ainsi la somme des impressions en chaque point de la
Figure 5
L, Lampe opale. — T, Obturateur à essayer. — C. Chambre photographique mise au point
sur le plan des lamelles de l’obturateur.
surface; l'étude du noircissement correspondant permettra de déterminer
la quantité de lumière en chaque point (fig. 5).