Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Deuxième séance 
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En outre pour une même famille de données de ce genre caractérisant 
un levé, la recherche industrielle du rendement, c’est-à-dire des meilleurs 
prix et du meilleur délai, doit tenir compte des conditions opératoires, 
qui ne sont pas toujours constantes dans un même pays, suivant la nature 
du terrain, la saison, l’heure à laquelle on est amené à opérer. 
Je compte parler demain à la Commission 3 d’une question que je con 
sidère comme essentielle au progrès de notre industrie, celle de la normali 
sation, que je crois d’autant plus nécessaire que le problème à résoudre est 
plus complexe. 
Mais aujourd’hui je veux réagir contre une idée que j’estime fausse — 
qui provient d’une pratique insuffisante du travail aérotopographique en 
général, du travail aérien en particulier — qui risque de mal orienter le 
progrès de la photogrammétrie appliquée, et le progrès désirable des 
recherches scientifiques. 
Cette idée que j’ai vue dans des livres et des articles de journaux, est 
« qu’il serait avantageux de faire le lever général du territoire d’une nation 
et qu’une organisation unique, en unifiant l’opération de prise des clichés, 
permettrait d’utiliser ces mêmes clichés : 
pour les cartes au 1/100.000, au 1/50.000 et au 1/25.000; 
pour des plans de travaux publics aux échelles de 1/25.000 et 
de 1/10.000; 
pour des plans d’urbanisme au 1/5.000 et au 1/1.000; 
pour des travaux de cadastre ou de parcellaires, enfin, à des échelles 
comprises entre le 1/2.000 et le 1/500». 
Je crois opportun, en ce Congrès qui réunit un grand nombre de spé 
cialistes, de bien établir une fois pour toutes, qu’une affirmation aussi 
générale est pratiquement fausse parce qu’elle méconnaît les conditions 
réelles d’établissement des plans par photogrammétrie, telles qu’elles 
ressortent des réalisations actuellement acquises, en optique, en photo 
graphie, en travaux de canevas et en restitution. 
Je demande si, sur ce point, des contradicteurs sont prêts à soutenir 
cette affirmation. 
L’erreur d’une idée de ce genre apparaît d’ailleurs peut-être évidente 
sous la forme très générale que je viens de rappeler parce qu’elle a été 
répandue. 
Cette erreur est plus dangereuse, parce qu’elle apparaît moins, dans 
des affirmations qui consistent à vouloir faire servir (par économie) une 
même prise de clichés pour des levers définitifs à des échelles variant de 
plus du simple au double; ainsi quand j’entends annoncer qu’on utilise 
en Suisse une même série de clichés pour la carte photogrammétrique
	        
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