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Full text

Title
Quatrième Congrès International de Photogrammétrie
Author
Roussilhe, Henri

Deuxième séance
71
primitivement fixés. L’interprétation, suivant laquelle un lever fait avec
une chambre photographique quelconque peut servir à confectionner une
carte ou un plan à n’importe quelle échelle, ne correspond pas à sa manière
de voir. En Suisse, des levers aériens sont exécutés avec une ,chambre
stéréométrique de format 13/13 ou 10/15, de 165 mm. de focale, pourvue
d’un objectif parfaitement corrigé et très lumineux. Les plaques en verre
à glace, portent une émulsion très fine. L’échelle du lever, en vue de la
restitution et du redressement à l’échelle du 1/25.000, est d’environ 1/12.000.
Grâce aux qualités de la chambre stéréométrique employée, on pourra
utiliser les levers, non seulement pour le but direct de la mise à jour de
la carte au 1/25.000, mais pour d’autres buts, par exemple: plans à l’échelle
1/5.000 pour avant-projets techniques, redressements pour plans photo
graphiés urbains à l’échelle du 1/5.000, plans urbains d’aménagement,
plans cadastraux pour détermination de la couverture du sol, etc... En
résumé, la gamme des échelles possibles de restitution pourra varier entre
1/2,5 et 4 fois l’échelle du lever original; ceci, bien entendu, à la condition
d'avoir un lever original fait dans de bonnes conditions avec une chambre
stéréométrique de grande précision.
On passe ensuite à la discussion sur :
LA GAMME DES DISTANCES FOCALES A EMPLOYER
M. Clerc : Au cours de la visite faite hier matin au Service Géogra
phique de l’Armée, M. Poivilliers a présenté des tableaux d’essais com
paratifs d’objectifs de diverses focales, et notamment des essais d’un
objectif f = 125 mm., ouverture 1/14, qui pouvait donner de bons
résultats sur plaque 13 x 18. Si les premiers résultats sont confirmés,
M. Poivilliers montera vraisemblablement cet objectif sur son appareil
quadruple.
M. Poivilliers : La distance focale n’est pas la seule donnée intéressante
en photogrammétrie aérienne. L’échelle des clichés, l’ouverture de l’objectif,
la déformation du support d’émulsion, sa finesse, la surface couverte au
sol, l’altitude de prise de vue ont aussi leur importance. Tout se tient, et
le problème est complexe :
1° Echelle des clichés. Dans l’état actuel des choses, il ne semble pas
que l’échelle des vues destinées à un but topographique puisse descendre
au-dessous de 1/40.000, ou alors il faudrait une netteté inférieure nu
1 /30 de mm. En effet, au-dessous de cette échelle, on perçoit encore la
forme du terrain, mais une grande quantité de détails planimétriques,