WORKING GROUP 2
GERARDS-LADMIRANT
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En ce qui concerne les travaux de notre section, l’échelle du document final
est soit le 1/50.000, soit le 1/100.000, soit le 1/200.000, bien que l’échelle de
travail soit normalement le 1/50.000.
Le rendement atteint en travail systématique se situe à environ 1.000 km 2
par mois et par personne, pour l’ensemble des opérations sauf la phase no. 9
relative à l’impression.
La fig. 1 montre les régions déjà étudiées (cartes publiées en couleurs ou
éditions provisoires) et les régions actuellement à l’étude.
Bibliographie
Dumont, P. Feuille S. 10/26. Carte géologique au 1/200.000 du Katanga, à paraître en 1963.
Ministère de l’Education nationale, Bruxelles.
Gerards, J. (1962). Feuille Luozi (S.5/14). Carte géologique au 1/200.000, Bas-Congo. Ed.
Ministère de l’Education nationale, Bruxelles.
Gerards, J. Feuilles S.3/30 NW et SW. 2 cartes géologiques au 1/100.000, du Rwanda-Burun
di, à paraître en 1963. Ministère de l’Education nationale, Bruxelles.
Gerards, J. et Ladmirant, H. (1960). Aperçu de Photogéologie. Congo-Tervuren (éd.
Musée royal de l’Afrique centrale, Belgique), no. VI-1960-1.
Gerards, J. et Ladmirant, H. (1960). Les applications de la photographie aérienne à la
géologie. Bulletin de la Société belge de Photogrammétrie, Bruxelles, no. 62.
Ladmirant, H. (1958). Planchettes S.6/15, NW.l, NW.4, SW.l, SW.2, SW.3, SW.4. 8 cartes
géologiques du Bas-Congo au 1/50.000. Ministère des Colonies, Bruxelles.
Ladmirant, H. (1959). Planchettes S.6/15, NW.2, NW.3. 2 cartes géologiques du Bas-Congo
au 1/50.000. Ministère des Affaires africaines, Bruxelles.
Ladmirant, H. (1961). Planchettes S.5/15, SW.3, SW.4, SE.3. 3 cartes géologiques au
1/50.000 du Bas-Congo. Ministère des Affaires africaines, Bruxelles.
Ladmirant, H. (1961). Feuille Inkisi. Carte géologique au 1/200.000, Bas-Congo. Ed. Mini
stère des Affaires africaines, Bruxelles.
Peeters, L. Feuilles S.3/30. NE, S.2/30. NW, NE, SW, et SE. 5 cartes géologiques au 1/100.000
du Rwanda, à paraître en 1963. Ministère de l’Education nationale, Bruxelles.
Discussion
Interrogé par Q.. P. Guirand au sujet des contrôles de terrain, M. Ladmirant répond que
après avoir effectué des travaux de photogéologie pré-contrôlée pendant deux ans, d’impor
tants contrôles ont été réalisés par un géologue ayant une grande expérience de terrain pour
la région étudiée. Ces contrôles n’ont apporté aucune modification importante dans les
tracés géologiques.
J. A. E. Allum: Ce que vous avez montré est de la photo-extrapolation plutôt que photo
interprétation. Le photogeoloque n’a-t-il pas besoin de visiter le terrain avant d’entreprendre
l’interprétation des photos? Réponse: Il me parait possible d’effectuer une interprétation
photogéologique sans avoir au préalable parcouru le terrain et sans disposer d’observations
au sol. Cependant, pour atteindre un meilleur résultat, le photogéologie doit disposer d’une
documentation de contrôle. Celle-ci cependant ne doit pas être de provenance personelle.
J. E. G. W. Greenwood, de même que J. J. Hausknecht demandent à l’auteur jusqu’à quel
point, selon lui, le photogéoloque est spécialiste et à quel degré il travaille aussi sur le terrain.
M. Ladmirant répond que si la synthèse est faite par un géoloque ou par un spécialiste en
photogéologie est une affaire de mentalité et d’esprit de travail. Sa propre expérience lui
permet d’affirmer qu’un géoloque possédant une formation universitaire approfondie en
géomorphologie aussi qu’une certaine expérience du terrain peut exercer l’interprétation
photogéologique pré-contrôlée.