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DES COMPOSANTS LOGICIELS GEOGRAPHIQUES POUR ELARGIR ET DEMOCRATISER L’ACCES A 
LA TECHNOLOGIE ETA L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE 
SPATIAL SOFTWARE COMPONENTS FOR WIDENING AND DEMOCRATIZING ACCESS TO 
GEOGRAPHIC INFORMATION AND TECHNOLOGY 
Patrice BOURSIER, Michel EBOUEYA, Arunas STOCKUS, Alain BOUJU, Frédéric BERTRAND 
Laboratoire d’informatique et d’imagerie Industrielle (L3i) 
Université de La Rochelle, FRANCE 
{patrice.boursier, ...}@univ-lr.fr 
Commission VI, Working Group 3 
RESUME 
Malgré les efforts développés au cours des dernières années, les outils logiciels qualifiés de systèmes d’information géographique 
(SIG) restent complexes et difficiles à mettre en œuvre, et ils sont par conséquent le plus souvent destinés à des utilisateurs avertis. 
De tels systèmes doivent aujourd’hui permettre à un large public d’accéder à l’information géographique, par exemple pour trouver de 
l’information touristique ou pratique, mais ils doivent aussi permettre de publier et diffuser cette information via Internet et de 
démocratiser l'utilisation des données géographiques. 
Nous avons appliqué ces principes dans plusieurs projets. Une bibliothèque de fonctions géographiques a été développée dans le 
cadre du projet européen "Magic Tour". Un composant logiciel géographique, GEOLIB, a ensuite été développé sous forme de 
composant “ActiveX" en collaboration avec la société SILOGIC. Une version JAVA de ce composant a été développée dans le cadre du 
projet européen "Magic Tour Net", et dans le cadre de projets de systèmes embarqués qui bénéficient de financements locaux et 
régionaux. 
1. INTRODUCTION 
De nombreux outils ont été développés pour visualiser et traiter 
des données spatiales. Une bibliothèque de classes C++ appelée 
GeoToolKit est présentée dans [BBCS97], Elle est utilisée au- 
dessus du système de gestion de bases de données (SGBD) 
ObjectStore, et elle permet d'y stocker des informations 
géographiques, de les gérer et de les visualiser. 
Une interface OGDI (Open Geospatial Datastore Interface) est 
proposée dans [CLG+97], Il s'agit d'une interface de 
programmation permettant un accès standardisé à différentes 
sources de données spatiales. OGDI est aussi une bibliothèque 
de fonctions qui permettent la conversion des données dans un 
format uniforme, et leur visualisation indépendamment des 
plates-formes d'exécution. Elle définit l'interface de gestion des 
données spatiales à partir d'une application, ainsi qu'à travers le 
réseau. 
On s'intéresse dans [WA+96] à un système de traitement de 
données spatiales distribuées. Une application Java et une 
connexion TCP/IP ont été choisies comme environnement 
d'exploitation et d'accès aux informations. La visualisation des 
informations géographiques distribuées, leur mise à jour, leur 
modélisation dynamique et leur adaptation aux besoins de 
différentes catégories d'utilisateurs sont les tâches principales de 
ce système. 
L’accès aux informations spatiales à travers Internet, avec 
l'utilisation de navigateurs Web pour leur traitement et leur 
visualisation, est un autre aspect de la recherche actuelle dans 
ce domaine. On peut relever quelques unes des approches 
utilisées. 
Les scripts CGI sont un moyen "classique" d'interaction entre un 
utilisateur et un serveur Web à travers les pages HTML. On 
utilise un formulaire HTML pour collecter les informations et on 
les envoie au serveur où elles sont traitées par un programme 
spécial, le script CGI. Le résultat du traitement (la page HTML 
générée) est ensuite envoyé au client. Dans le cas de données 
spatiales, il s'agit typiquement de collecter les paramètres pour 
une requête spatiale, de les envoyer au serveur et de recevoir la 
page HTML contenant une Image d'une carte produite. 
Cette méthode a quelques inconvénients. Les calculs ne sont 
effectués que sur le serveur, le client servant uniquement pour la 
visualisation du résultat. D'autre part, il n'est pas possible 
d'établir une connexion permanente entre un client et le serveur 
pour une session de travail. Cela complique la réutilisation des 
résultats de calculs et des réponses dans les requêtes formulées 
auparavant. 
Une solution à ce problème ainsi que son application pour le 
traitement de données géographiques est présentée dans 
[SM97], On utilise des scripts CGI qui effectuent les calculs, et on 
stocke localement (sur le serveur) les résultats intermédiaires. 
Les "cookies” (des petits paquets d’informations mémorisés par 
le navigateur) servent pour simuler une session de travail 
permanente en naviguant entre plusieurs pages HTML. Ils 
permettent la réutilisation des résultats des requêtes exécutées 
auparavant. 
Un "plug-in" est un composant logiciel qui traite un type 
particulier de données. Un navigateur l’exécute chaque fois qu'il 
accède à une page HTML contenant des références sur de telles 
données. L'utilisation d'un plug-in offre plus de flexibilité que les 
scripts CGI. Etant des modules contenant du code exécutable, ils 
permettent d'effectuer des calculs locaux et d'utiliser des modes 
plus avancés d'échange de données avec un serveur 
(connections permanentes, chargement de données au fur et à 
mesure, etc.). 
Autodesk MapGuide [Aut97] est un exemple de plug-in 
permettant de visualiser à distance des données spatiales. Il 
permet également l'évaluation de requêtes localement ou sur le 
serveur, le chargement de différents ensembles de données en 
fonction des besoins des utilisateurs, etc. 
L'utilisation de plug-ins a un inconvénient : le composant doit être 
installé sur un navigateur avant d'être utilisé. Il dépend donc du 
navigateur et du système d'exploitation, et il doit être développé 
pour chaque cas particulier. 
Applets Java et composants ActiveX. Comme dans le cas 
précédent, il s'agit de composants logiciels exécutés par un 
navigateur ou par le système d'exploitation. La différence est que 
le code correspondant est chargé à partir d'un serveur. Il peut 
être exécuté par n'importe quel navigateur et sur n'importe quelle 
plate-forme à condition que le navigateur puisse exécuter les 
applets Java ou les modules ActiveX (ce dernier cas est 
pratiquement limité aux plates-formes intégrant les logiciels 
Microsoft Windows et Microsoft Internet Explorer). 
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