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Full text

Title
International cooperation and technology transfer
Author
Mussio, Luigi

275
Elle est la science de l’acquisition, de la gestion, de l’analyse
du model et surtout de la représentation spatiale des données
avec considérations spécifiques aux problèmes liés à
l’organisation spatiale, à l’utilisation du sol et aux issus
environnementaux*, **. C’est évident que le topographe de
I960 est totalement different de celui de l’an 2000. Nous
voulons croire que hier, c’était la topographie
(conventionnelle) et que nous évoluons aujourd’hui vers
géomatique. Ce qui est un changement profond,
(programmes, ressources humaines et nouvelles acquisitions).
Devant ce changement, un nombre considérable de questions
se pose, et auxquelles il faut répondre si l’on voudrait cerner
l’évolution de l’enseignement de la topographie dans le
secondaire technique camerounais. De manière exhaustive,
on pourra se demander d’une partComment était enseignée
la topographie conventionnelle dans le secondaire
camerounais? Quelles étaient les appareils utilisés? Quelle
était la qualification des formateurs? D’autre part, devant le
constat d’une relative évolution (acquisition de nouveaux
équipements, modification des programmes d’enseignement,
formation des ressources humaines), on sera tenté de
considérer la géomatique comme un regroupement des
sciences connexes; comme telle, une prospective de
l’enseignement de cette nouvelle science au Cameroun sera
faite. Nous pourrons évaluer les structures d’appui pour la
formation. Avec des structures d’appui existants ou à créer, le
Cameroun devra constituer un maillon du réseau des centres
de formation régionaux de la Société Internationale de
Photogrammetrie et de Télédétection en Afrique que nous
proposerons.
Etant donné que la photogrammetrie (digitale), la
„ télédétection, les systèmes d’information à référence spatiale
et l'informatique sont fondamentaux à la géomatique, nous
évaluerons aussi les dispositions minimales pour la création
d’un centre de formation spécialisé en géomatique. Les
dispositions sont celles necessaires au Cameroun en
particulier et pour tous les pays du réseau (par
exemple:CAMEROUN - GHANA - BENIN - ETHIOPIE -
BOTSWANA - LIBYE - MADAGASCAR ) en général,
membre de la S.I.P.T*** à implimenter dans le cadre d’un
véritable transfert des technologies spatiales et de la
géomatique.
IL La TOPOGRAPHIE CONVENTIONNELLE DANS
LE SYSTEME EDUCATIF CAMEROUNAIS
n-1 Les disciplines et les objectifs de la topographie
conventionnelle.
Au Cameroun , deux ministères s’emploient dans le système
éducatif. D s’agit du ministère de l’Education Nationale
(MINEDUC) et du ministère de l’enseignement supérieure
(MINSUP). Etant donné que nous parlons de renseignement
secondaire, nous limiterons notre présentation au niveau du
MINEDUC. Ce ministère comporte plusieurs directions,
parmi lesquelles, la direction de l’enseignement secondaire
technique et professionnel (DESTP). C’est elle qui coordonne
les activités pédagogiques des collèges d’enseignement
techniques et des lycées techniques. C’est encore elle qui
veille au respect des matières à enseigner et surtout au
respect des programmes. La genèse de l’enseignement de
cette discipline n’est pas connue. Toujours que celle a
commencé à être enseignée quelques années après les
indépendances. C’était dans ce qui est aujourd’hui le lycée de
Douala. Parce que c’était hier elle répondait aux conditions
de l’époque.*
La représentation planimetrique des détails qui nous
entourent était le but fondamental de la topographie
conventionnelle. En respectant par exemple l'échelle, il
fallait à l’aide des signes conventionnels représenter une
maison, une maison une route une forêt, un hôpital, un
fleuve, etc...
Au niveau du second cycle du secondaire, il fallait donc
enseigner un certain nombre de matières qui permettaient à
l’apprenant de prouver qu’il est capable par exemple de lire
une carte topographique, de faire un levé topographique
simple (relevé de données) ou simplement de pouvoir
reconnaître les signes conventionnels. Ces matières étaient la
topographie, les calculs topometriques, les travaux pratiques
de topographie, le dessin topographique, la géodésie, et un
peu de photogrammetrie. La durée de la formation au terme
de laquelle, on devait obtenir le brevet de technicien (B.T)
géomètre, topographe a toujours été de trois années en
principe (seconde-première-terminale). Ce diplôme est
l’équivalent du baccalaureat technique. Il ouvre les portes de
l’enseignement supérieur à son titulaire au Cameroun. Cette
formation a toujours comporté deux types d’enseignement:
L’enseignement général (français-anglais-histoire et
géographie-physiques-mathématiques) et l’ensemble des
matières citées plus haut pour l’enseignement professionnel.
H ne faut pas seulement prouver le savoir faire mais aussi
être capable d’exprimer, de s’exprimer, de dire ce que l’on
sait faire, d’expliquer un principe, c’est là l’un des
principaux buts de l’enseignement général. Il est tout aussi
évident que les matières comme les physiques et les
mathématiques permettent une meilleure compréhension des
matières de renseignement proféssiorinèTT ¿^agissant ' du
contenu des matières de l’enseignement technique
professionnel, car c’est de cela qu’il est question en fait, nous
allons distinguer trois niveaux d’enseignement, chaque
niveau représentant l’année scolaire du cycle qui dure
normalement trois ans, et ce, pour chaque matière de
l’enseignement professionnel***. Voilà en effet, les matières
de la topographie conventionnelle qui étaient enseignées dans
le but de former les topographes camerounais dans le second
cycle de l’enseignement technique. Ceux-ci au terme de leur
formation devaient démontrer que:
- Ils peuvent différencier les appareils de topographie (T1A,
Tl, T2, RDS, Niveaux).
Ils manipulent très bien les instruments.
Ils peuvent effectuer de bon nivellement, procéder à des
levés topographiques et produire des cartes (dessins
topographiques)
En fin, ils devaient être capable de lire un plan
topographique. D faut reconnaitre on n’avait pas à trop
demander au géomètre-topographe de l’époque. Les appareils
mentionnés dans ce paragraphe ne constituent qu’une partie
de l’équipement utilisé pour former. Quels étaient les autres
appareils?
* La définition de la définition de la géomatique par le Pr Dr
Armin Grün dans GIM Internationale de Décembre 1998.
** GEOMATIQUE Canada, également définit le mot
Géomatique.
*** Voir annexe, l’ancien programme de formation de la
topographie conventionnelle.