POTENTIEL D’UNE SPHERE PLEINE
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C’est une première modification de l’intégrale (5). Transfor-
mons-la encore ; on a :
d’où :
et
.^2
— 2 ap cos 0,
rdr = ap sin Qd6,
sin OdO di*
r a o ’
i
et en portant cette valeur dans l’expression (6) :
Or 4~a 2 est la valeur de la masse totale attirante M ; on peut
donc écrire :
comme si la masse entière était condensée au centre.
Si le point M, au lieu d’être extérieur à la sphère comme dans
le cas précédent de la figure (6), était intérieur, les limites de
l’intégrale (7) seraient a — p et a -fi- p ; la valeur du potentiel
serait alors :
V =
i=.Pdr =
P «-4—?
4 tt:i
4 7:a 2
M
a
Ainsi,
, } , M
égal a —
à l’intérieur de la sphère, le potentiel
; l’attraction est nulle.
est constant
et
10. Potentiel d’une sphère pleine. — Commençons par calculer
le potentiel d’une couche sphérique homogène infiniment
mince.
Soit (fig. 7) une sphère de rayon a recouverte d’une couche de
matière attirante dont la densité, constante, est égale à p.' et
dont l’épaisseur est uniforme, très petite et égale à s. Un
élément P de la sphère, dont l’aire est dw', porte une quantité