Full text: National reports (Part 2)

FRANCE 
Depuis 1952, on a totalement abandonné les prises de vues sur films, jugées insuffi 
santes pour une exploitation cartographique basée sur l’aérocheminement. La chambre 
grand angulaire à plaques S.O.M. Poivilliers 18 X 18 — / = 125 mm a été à peu près 
exclusivement utilisée. 
Cinquante-cinq cônes et une centaine de magasins automatiques de ce type cons 
tituent la dotation du G.E.P. En outre, se sont ajoutés récemment à cet équipement des 
cônes à plus grande focale (/ = 210 mm et / = 300 mm) utilisant les mêmes magasins 
et les mêmes distributeurs pour certains travaux spéciaux. 
Le contrôle et l’étalonnage périodique de ces matériels n’a cessé de se perfectionner ; 
les nouveaux bâtiments du Service des Études de l’I.G.N. comportent des installations 
modernes pour l’étalonnage des chambres, les études sensitométriques des émulsions, 
la recherche des meilleures combinaisons filtres-émulsions, etc. De son côté, le Service 
de la Photogrammétrie utilise deux nouveaux types de photogoniomètres à mesures 
radiales permettant une définition plus précise et plus nuancée des distorsions. 
En ce qui concerne la restitution, le nombre des appareils en service s’est accru, 
surtout pour les appareils D, consacrés au levé des territoires de l’Union française. Le 
nombre des appareils atteint la centaine au début de 1956 : 
— 38 appareils B pour la carte de France et les levés aux grandes échelles. 
— 9 appareils B pour l’aérocheminement (Afrique du Nord et Territoires d’outre 
mer). 
— 11 appareils C pour la carte d’Afrique du Nord. 
— 40 appareils D pour la carte des Territoires d’outre-mer. 
Si les méthodes n’ont pas évolué en ce qui concerne les levés de France et d’Afrique 
du Nord, elles ont au contraire subi depuis trois ans des modifications importantes en 
ce qui concerne les territoires d’outre-mer. 
On a renoncé à demander aux missions de stéréopréparation le canevas altimétrique 
complet nécessaire à l’orientation absolue des couples. Le canevas de restitution sur le 
terrain comporte seulement : 
— En planimétrie les points astronomiques habituels à la densité moyenne de 
un point tous les 40 km ; 
— En altimétrie, un certain nombre de points déterminés par cheminement 
au théodolite ou par cheminement barométrique, avec une densité assez faible, 
et choisis en des endroits d’accès facile : le long des pistes ou des cours d’eau. 
La T.P.F.R. classique (slotted témplate) a été remplacée par une méthode à la fois 
plus souple et plus précise, dite méthode par « compensation mécanique d’échelle ». 
Tous les couples de clichés sont systématiquement passés en « aérocheminement » sur 
un appareil de restitution. Le polygone des points d’aérocheminement choisis comme 
canevas de restitution a une forme correcte, mais une échelle inconnue. L’échelle est 
introduite par « compensation d’échelle » par un assemblage de plaques perforées, où 
les points nadirs n’interviennent plus. 
La compensation altimétrique se fait par bloc de bandes, sans calculs, en utilisant 
les propriétés élastiques de plaques de matière plastique (compensation mécanique des 
altitudes). 
Ces procédés nouveaux font l’objet de communications détaillées au Congrès. 
L’application de ces nouvelles méthodes a permis d’augmenter considérablement 
la surface préparée sur le terrain par les missions de stéréopréparation, de restreindre 
la durée et l’importance des calculs de compensations de l’aérocheminement ; même en 
faisant intervenir l’amortissement des appareils servant à l’aérocheminement, ces 
méthodes nouvelles ont été génératrices de substantielles économies.
	        
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