numérisation ayant été faite à 300 DPI et l'échelle moyenne des
photographies étant de 1/5 000e, le pixel équivaut à 85 jum, soit
à 42 cm sur le terrain. Ceci correspond à 71 cm en hauteur (42
* f / b, f étant la distance focale et b la base photographique).
Dix hauteurs de bátiments ont donc été mesurées avec les deux
méthodes. Le tableau 1 nous montre ces résultats.
Les écarts obtenus sur les dix bátiments, entre les deux
méthodes, donnent un écart-type o, de 15 centimétres, soit 4.5
fois moins que l'équivalent en Z d'un déplacement en X d'un
pixel. La précision du systéme DVP étant de l'ordre du demi-
pixel (36 cm en Z dans ce cas), on constate qu'il n'y a aucune
différence significative entre un vidéorestituteur numérique et
une barre à parallaxe vidéo numérique en ce qui concerne la
mesure de hauteur d'objets (le point haut et le point bas ayant
sensiblement les mémes coordonnées planimétriques).
Si l'on veut comparer ces résultats avec l'influence de l'erreur de
lecture obtenue avec une barre à parallaxe conventionnelle, un
grossissement du binoculaire de 3X et les mémes photographies
à l'échelle de 1/5 000e, on obtient, en dérivant la formule 1:
dAh = dAp, 5 (H-h,) / Pxb (5)
où: dAh représente la précision sur la hauteur,
et dAp, la précision sur la différence de parallaxes,
en prenant pour acquis que les autres éléments de la formule
sont, dans ce cas, des constantes.
La différence de parallaxes étant égale à la différence de
lectures, on a:
dAp, = div2 (6)
où dl est l'erreur sur la lecture du point haut ou du point
bas.
Si l'on évalue cette erreur à 0.03 mm, on obtient une précision sur
la hauteur mesurée égale à 36 cm. De la méme maniére que la
précision obtenue avec la méthode conventionnelle est fonction
du grossissement du binoculaire utilisé, la précision obtenue avec
la méthode numérique est fonction de la résolution choisie pour
effectuer la numérisation des photographies. Dans les deux cas,
il existe des limites raisonnables à ne pas dépasser.
5. CONCLUSION
Le micro-ordinateur étant déjà présent dans tous les bureaux
d'ingénieurs, de géographes, d'architectes, etc, il devient donc
une barre à parallaxe numérique potentielle à la portée de tous
ces utilisateurs éventuels.
Il est à espérer que la convivialité du logiciel associée à la
facilité d'effectuer des mesures de hauteur, sans avoir à
s'occuper de quelconques contraintes physiques, aidera à faire
entrer la photogrammétrie numérique , sous forme de barre à
parallaxe numérique, par la petite porte d'utilisateurs potentiels
susceptibles — d'utiliser un jour la photogrammétrie
numérique sous une forme plus évoluée au potentiel illimité.
6. RÉFÉRENCES
Agnard, J.-P. et P.-A. Gagnon, 1988. L'enseignement du
pointé stéréoscopique: une solution nouvelle à un probléme
permanent. In: International Archives of Photogrammetry and
Remote Sensing, Kyoto, Japan, *******
Agnard, J.P. P.-A. Gagnon and C. Nolette, 1988.
Microcomputers and Photogrammetry. A New Tool: The
Videoplotter. PE&RS, Vol. 54, No. 8, pp. 1165,1167.
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Integrated Digital Pugging and Measurements for Block
Adjustment. In: International Archives of Photogrammetry and
Remote Sensing, pp. 339-344
Boulianne, M., J.-P. Agnard et M. Cóté, 1992. Redresseur
d'images | numériques. In: International Archives of
Photogrammetry and Remote Sensing, pp. 160-165
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Processing, Addison-Wosley Publishing Company Inc,
Second Edition, p.25.
Novak, N., 1992. Rectification of Digital Imagery. PE&RS,
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