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Full text

Title
Quatrième Congrès International de Photogrammétrie
Author
Roussilhe, Henri

Deuxième séance
3
Deuxième séance (27 novembre 193i)
M. Baeschlin, Président, ouvre la séance à 14 heures et donne la
parole à M. Gast qui lit la communication de M. R. Finsteravalder :
SUR LA PHOTOGRAMMETRIE TERRESTRE
AUX PETITES
EUHELLES
«Le domaine que nous allons traiter est celui des travaux de photogram-
métrie terrestre aux petites échelles. Plus l’échelle est petite, plus grande
sera en général l’étendue du sol que l’on tâchera d’enregistrer sur une
même surface de plaque, et le but sera d’obtenir des cartes de haute qualité
on mettant en œuvre les meilleures ressources de la topographie. Jusqu’ici,
on a eu recours à la méthode de la planchette, encore aujourd’hui
presqu’exclusivemenl en usage, sans faire appel à la photogrammétrie.
L’opinion selon laquelle la méthode de la planchette est le procédé topo
graphique le meilleur et le plus pratique se maintient et paraît être fondée.
Connaissant particulièrement bien le procédé photogrammétrique, nous ne
partageons pas cette opinion dans tous les cas. Nous traiterons des cas où
nous avons appliqué avec succès la photogrammétrie terrestre à des tra
vaux topographiques aux échelles du 1/15.000 au 1/200.000, et cela avec
un résultat supérieur à celui que l’on peut obtenir à la planchette. Nous
insisterons particulièrement à ce propos sur les prémisses d’une applica
tion fructueuse de la méthode.
La photogrammétrie terrestre exige que l’on dispose, sur le terrain,
de points de vue permettant d’embrasser successivement toute l’étendue
de la zone à lever, et cela autant que possible sans lacune. Cette condition
principale n’est jamais remplie dans la plaine ni dans les régions monta
gneuses trop boisées, mais se trouve réalisée dans toutes les hautes mon
tagnes, ainsi que dans les montagnes moyennes dont les cimes dépassent
la limite des forêts. De grandes étendues de la Terre échappent ainsi à la
photogrammétrie terrestre; d’autres régions, nombreuses, s’y prêtent admi
rablement, notamment celles où les méthodes jusqu’à présent pratiquées
se sont trouvées plus ou moins en défaut, à savoir les grands espaces
montagneux de notre Terre offrant une richesse de formes dont les mé
thodes classiques, procédant par points isolés, ne peuvent donner qu’une
représentation cartographique très imparfaite.
Montrons par quelques exemples sur quelles régions la photogram
métrie peut donner satisfaction. Les régions que nous allons énumérer
ont été cartographiées par nous au cours de la dernière décade, à l’aide
de la photogrammétrie terrestre, el cela le plus souvent dans un but scien
tifique.
1) Dans les Alpes allemandes et autrichiennes, les Clubs alpins alle
mand et autrichien ont fait dresser des cartes au 4/25.000 dans des buts