Troisième séance
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au moyen d’un volant.
Le mouvement du pantographe par rapport à d’autres mouvements en
usage, confie l’exécution du travail seulement aux mains de l’opérateur et
a le grand avantage de permettre une manœuvre identique à celle qu’on
aurait faite pour dessiner une carte. Le volant des hauteurs est pourvu d’un
compteur, sur lequel on peut lire directement les cotes des points à repro
duire, ou inscrire les valeurs des courbes de niveau à tracer.
L’appareil est doté de mouvements séparés au moyen de volants et de
pédales.
Photographies aériennes et terrestres.
Moyennant une commutation dans les liaisons des organes de com
mande et de tracement, on peut utiliser comme plan de repère soit le plan
vertical de l’instrument (photographies aériennes) soit le plan horizontal
(photographies terrestres).
La restitution des stéréogrammes obtenus par les différentes chambres
multiples se fait sans altération des orientations extérieures, simplement
en imposant aux plans des porte-clichés (c’est-à-dire aux axes princi
paux des chambres) des angles identiques à ceux qui sont formés par
ces axes. Ces angles sont matérialisés par des organes appropriés. La
substitution se réalise avec grande rapidité par simple escamotage des
porte-clichés.
Le instituteur est prévu pour l’emploi d’appareils à chambres multi
ples avec axes disposés en éventail ou en pyramide. »
M. Gliuber demande que l’on classe les appareils de restitution en trois
classes, à savoir :
1) appareils entièrement mécaniques, tels Orel-Zeiss et Santoni I;
2) appareils mécaniques-optiques, tels ceux de Poivilliers ou de Hugers-
hoff;
3) appareils entièrement optiques, tels le stéréoplanigraphe Zeiss.
Pour ceux qui ne sont pas spécialistes, il est souvent difficile de classer
avec justesse un appareil nouveau. M. von Giiuber demande en consé
quence dans quelle classe entre l’appareil Santoni.
M. Cassinis pense que le photostéréographe Nistri ne peut pas être
considéré ni comme appartenant a la première, ni comme appartenant à
la seconde des classes envisagées par M. von Grtjber. Si on ne veut pas
constituer, en dehors de ces deux classes de M. von Gruber et de la 3° com
prenant les instruments entièrement optiques, comme le photocartographe
Nistri, une classe à part pour le photostéréographe Nistri, cet instrument
doit être inscrit dans la troisième classe de M. von Gruber, en raison de ce