Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Annexes 
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On sait que les procédés de redressement donnent les renseignements 
complémentaires suivants : 
— Altitude de prise de vue, 
Position en plan, sur les redressements, du point de prise de vue. 
Le restituteur mécanique comporte une labié sur laquelle sont placés 
côte à côte les deux redressements, et une planche à dessin portant l’épure 
de restitution. 
Ces trois documents sont orientés parallèlemenl et de façon que les 
représentations graphiques et photographiques des points de prise de vues 
soient sur une même droite qui sera l’axe des X. 
Au-dessus de ces documents, le mécanisme déplace deux repères iden 
tiques et un traceur destinés à identifier respectivement sur chacun des 
redressements et de l’épure les trois représentations d’un même point. 
Les deux redressements sont examinés simultanément au moyen d’un 
dispositif stéréoscopique simple qui donne le relief du terrain et réalise 
le fusionnement stéréoscopique des deux repères. 
Le mécanisme de commande comporte deux tiges cylindriques maté 
rialisant, à l’échelle du plan et dans leurs positions exactes de l’espace, 
les directions d’un même point issues de deux points de prise de vues 
Chacune de ces tiges coulisse dans trois rotules dont les centres sont 
sur l’axe de la tige. 
La première rotule est placée dans la position du point de prise de 
vue. Elle est donc fixe pendant toute la durée de la restitution. La deuxième 
rotule se déplace dans l’espace à 3 dimensions et matérialise la position 
d’un point du terrain. Son mouvement est commandé par l’opérateur au 
moyen de trois manivelles. Les déplacements en X et en Y sont enregistrés 
par le traceur sur l’épure qui reçoit par conséquent la restitution en plan. 
Les valeurs de Z sont lues sur une graduation qui donne l’altitude ï 
l’échelle du plan. La troisième rotule est assujettie à demeurer dans le 
plan de redressement. Elle représente donc le redressement du point de 
l’espace matérialisé par la deuxième rotule. Son mouvement en plan est 
reproduit sur le redressement par le repère correspondant. 
Il résulte de ce dispositif que, lorsqu’on réalise le contact stéréoscopique 
de l’index virtuel avec un point du sol (ou bien la coïncidence simultanée 
de chacun des index réels avec les représentations photographiques d’un 
même point), le traceur indique la restitution de ce point et son altitude 
se lit sur la graduation des Z. 
Dans cet appareil, le stéréoscope ne joue aucun rôle dans la précision, 
il permet seulement de tracer avec commodité les courbes de niveau.
	        
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