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Full text

Title
Quatrième Congrès International de Photogrammétrie
Author
Roussilhe, Henri

COMMISSION 4 b
Première séance (11 novembre 1934)
Le Président de la Commission, M. le Professeur Hasselwander
(Allemagne) ouvre la séance à il heures et souhaite la bienvenue aux
membres présents. Il insiste sur l’effort de propagande déployé par le
bureau de la Commission.
Sa proposition d’adopter l’allemand et le français comme langues de
discussion est adoptée.
M. Hasselwander donne lecture de sa communication introductive :
SUR L’HISTOIRE, LE BUT ET LES PROCEDES
DE LA STEREORAD10 GRAMMETRIE
Une image photographique simple aux rayons X, n’étant qu’une pro
jection centrale d’un corps humain, ne peut pas nous donner des rensei
gnements sûrs au sujet de la forme, de la position et des dimensions du
corps photographié. Ce fait évident rra pas été pris en considération par
de nombreux radiologistes. Cela est d’autant plus étonnant que déjà après
la découverte de Roentgen, on s’efforce d’appliquer le principe de la vision
stéréoscopique à la radiographie.
MM. E. Mach (en février 1896), Imbert et Bertin-Sans (en mars 1896),
après eux, Czermak, Destot, Levy Dorn, Hildebrandt et quelques autres
ont été les initiateurs. T. Marie et Ribaut, les premiers (1877-99) ont ouvert
les voies de la stéréophotogrammétrie aux rayons X. C’est avec leur appa
reil, le stéréomètre, qu’on a appliqué pour la première fois, le principe
du « repère optique mobile ». Mais comme alors on n’avait à sa disposi
tion que des radiations très faibles, on était forcé de faire les prises de
vue à très courte distance.
De là aussi leurs efforts pour essayer d’obtenir le meilleur effet plas
tique.
Mais justement à cause de ces radiations trop peu puissantes, imposant
une distance trop faible entre le tube et la plaque et une durée trop longue
d’exposition, la mise en pratique de la prise de vue stéréoscopique fut
longtemps retardée. De même les investigations approfondies de Lambertz
(1900), de Drüner (1905), de Eijkman (1908) n’eurent pas le succès qu’elles
méritaient : la technique les a laissées inutilisées. Depuis 1910, l’auteur de
cette notice s’est efforcé de découvrir une méthode simple et exacte qui