Commission 4 b
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1° Dans quelles conditions spatiales les prises de vues sont-elles pra
tiquées par M. Hasselwandeii et son école;
2° Comment résoudre le problème des prises de vues simultanées.
En réponse à la première question. M. Hasselwandeii explique les
nécessités d’ordre physiologique (accomodation, image stéréoscopique à
portée des mains de l’observateur), et d’ordre pratique (nécessité d’avoir
l'image à la portée de la main pour pouvoir exécuter des mesures et pou
voir modeler à même l’image stéréoscopique) qui imposent une prise de
vues à courte distance, la possibilité de mesures exactes étant la raison
d’être même de la Photogrammétrie aux rayons X.
Quant à la 2 e question, il pense que le problème des prises de vue
simultanées en Photogrammétrie radiologique n’est pas encore résolu.
En théorie, le procédé à réseau offre une possibilité de solution. En atten
dant que ce procédé, mis en pratique, aboutisse à des réalisations tan
gibles, il faut avouer que le problème, en fait, n’est pas résolu.
C’est 1 industrie qui dans ce domaine devrait aider les radiologistes;
son concours leur fait malheureusement défaut. En pratique, les extré
mités et la tête peuvent être maintenues dans un état d’immobilité suffi
sante pendant l’intervalle qu’exige les deux prises de vue; il n’en va pas
de même des mouvements autonomes (péristaltiques et cardiaques). Mais
la pratique, contrairement à ce que l’on pourrait attendre, montre que
d excellentes images stéréoscopiques de ces organes en mouvement peu
vent néanmoins être obtenues dans un grand nombre de cas.
Quoiqu’il en soit, et si réduit que soit l’intervalle entre les deux prises
de vue, le but final reste d’obtenir une simultanéité parfaite des doux
clichés, seule condition suffisante d’une restitution spatiale satisfaisante
et rigoureuse.
M. le Docteur Ledoux-Lebard rappelle l’intérêt que présente au point
de vue théorique, et que présentera sans doute dans l’avenir au point de vue
pratique, le procédé indiqué par Dauvillier et dont la première réalisa
tion, encore du domaine du laboratoire, à cependant déjà fonctionné. Il
s agit la, malheureusement, de recherches et de constructions extrêmement
dispendieuses et dont l’époque actuelle ne favorise guère par conséquent
le progrès.
M. Hasselwandeii ayant demandé au Docteur Ledoux-Lebard de bien
vouloir exposer le principe de la méthode de Dauvillier, M. Ledoux-
Lebard déclare ne pouvoir malheureusement pas en prendre la responsa
bilité.
M. Hasselwander, sur la prière de plusieurs Congressistes, invite
M. Kôhnle à exposer le principe du procédé à réseau, en particulier le
