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Full text

Title
International cooperation and technology transfer
Author
Mussio, Luigi

255
3. Aspects administratifs
D’habitude les technologies spatiales font partie de
la régie de l’état. Cependant il est difficile pour un
expert étranger de distinguer leur structure soit à
l’échelle nationale soit à l’échelle régionale. Dans
les pays en voie de développement la coopération
entre les différentes institutions se révèle souvent
très difficile. Des potentiels cachés de concurrence
rendent une telle communication presque
impossible. Généralement on remarque:
• un manque de connaissances sur les ressources
techniques existantes et leur possibilité
d’utilisation,
• les ressources personnelles sont mal exploitées,
le choix d’un employé ne répond pas ni à sa
qualification ni à ses connaissances,
• fluctuation de personnel, le personnel formé est
souvent affecté ailleurs dans l’administration.
Pour changer cette situation et atteindre les
objectifs souhaités, il est recommandé de transférer
(partiellement) les institutions concernées au
secteur privé et leur permettre de choisir librement
le personnel en question.
4. Aspects techniques
Le matériel informatique, une fois bien maintenu,
peut garantir un fonctionnement impeccable et
durable. Cela concerne surtout la protection contre
la poussière, l’alimentation en courant électrique, la
climatisation etc.
En plus, le choix du matériel informatique doit
sciemment porter sur des marques bien établies
pour des considérations de service après vente,
d’une part, et pour éviter tout problème de
compatibilité avec les logiciels de SIG et
Télédétection de l’autre part. Ces logiciels doivent
permettre l’entrée et la sortie de nombreux formats
de données. Lors de la décision pour un système,
l’achat, la disponibilité et le transport des pièces
d’échangé doit déjà etre pris en compte.
5. Acquisition des données spatiales
Avant de créer la banque de données à référence
spatiale, il faut d’abord se procurer les cartes
topographiques, l’assemblage des cartes et les
coordonnées géographiques de la coupure des
feuilles. Une utilisation ultérieure de cette banque
de données dépend de la qualité des informations.
Généralement les cartes topographiques existantes
sont d’une petite échelle, manquent d’informations
de base ou sont dépassées (Nwosu, A. 1999). Si ces
informations anciénnes sont intégrés sans reflexion
critique sur leur validité, les nouvelles cartes en
jolies couleurs ne seront pas de valeur plus grande
que les anciénnes...
L'unité SIG ne peut être opérationnelle que si le
flux des données récentes et de provenances
multiples est garantit. De plus, ces données doivent
répondre aux besoins de l’utilisateur potentiel.
Ceci rend nécessaire des nouvelles étappes de
travail, à prendre en compte lors de la conception
d’un SIG:
• Intégration des résultats des études géodésiques
terrestres avec des sondages d’auprès une
groupe de personnes ou avec autres sources
d’informations.
• Les photographies aériennes sont une source de
nombreuses informations riches en détails aussi
bien qualitatifs que quantitatifs. L’accès à ces
informations est en liaison étroite avec le
savoir faire et les connaissances de l’opérateur.
Les activités professionnelles, tel que la
réalisation des cartes et ou le SIG à référence
spatiale, doivent être assurées par des
spécialistes comme par exemple des
techniciens en photogrammètrie. Dans les
années soixante et soixante-dix, de nombreuses
personnes ont été formées en photogrammètrie.
D’après des connaissances de l’auteur, ces
personnes sont utilisées dans des domaines de
SIG. Malheureusement, les technologies
modernes et confortables de SIG ont mené à la
négligence de la photogrammètrie.
• L’utilisation de la télédétection satellitaire
comme une base d’implementation d’un SIG,
permet l’acquisition de données récentes et
participe à l’actualisation des cartes
topographiques. Cependant que les traitements
numériques des images satellitaires donnent
des résultats utiles, ils exigent un matériel
technique sophistiqué et demandent des
connaissances hautement spécialisées de la part
des opérateurs. Les résultats ne sont pas à
obtenir si vite.
Une alternative raisonnable : Il s’est avéré
aussi bon d’acheter des images prétraitées et
geo-référenciées à l’étranger. Ces images
seront après manipulées par les interprètes
comme des photographies aériennes. En plus,
il n’est plus nécessaire de les redresser sur une
projection cartographique. Après
l’interprétation thématique les informations
peuvent être numérisées directement sur
l’image et intégrées dans le SIG. (Heymann J.
et al. 1997)