3o2 THÉORIE DES FONCTIONS.
80. On voit par ià que l’ordonnée 2 d’une surface est îa double
fonction prime prise par rapport à x et y de la fonction qui ex
prime le volume ou la solidité du corps , et que la quantité
s/14- est la double fonction prime de la fonction qui ex
prime la surfàce elle-même.
Ainsi l’ordonnée z étant donnée en fonction de x et j, il faudra
prendre sa double fonction primitive pour avoir la solidité, et la
double fonction primitive de z r2 z* pour avoir la surface.
On est libre de commencer par la fonction primitive relative à x
ou h j ; mais la première fonction primitive admettra pour constante
une fonction del’autre variable qu’on aura regardée comme constante,
et il faudra déterminer cette fonction conformément aux limites
données de la surface. On déterminera ensuite, d’après ces limites,
la première variable en fonction de la seconde, par rapport à
laquelle on prendra de nouveau la fonction primitive.
81. Si pour faciliter la recherche des doubles fonctions primi
tives , ou pour d’autres vues, on voulait changer les variables
x, j en d’autres variables i et «, dont celles-là seraient des
fonctions données, il faudrait, par les principes établis dans la
première Partie ( art. 5o ), multiplier d’abord les fonctions regar
dées comme dérivées doubles par x'f ; mais ensuite on ne pour
rait pas substituer immédiatement les valeurs de x',j' en t' et u\
parce qu’en prenant la fonction primitive par rapport à l’une des
variables, l’autre doit être regardée comme constante.
Soit f{x,j) la fonction dont il s’agit d’avoir la double fonc
tion primitive; pour changer les variables x,j en d’autres variables
t et u, on la mettra d’abord sous la forme x'yf{x,j). Suppo
sons qu’à la place de la variable x, par rapport à laquelle on veut
prendre d’abord la fonction primitive en regardant j comme cons
tante, on substitue une fonction donnée de t et dej, t étant une
nouvelle variable qui remplacera x.
Soit x = ç(t,7), on aura, en ne faisant varier que t,