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GÉOMÉTRIE.
Corollaire IL Appelons tz la circonférence dont le
diamètre est limité; puisque les circonférences sont
comme les rayons ou comme les diamètres, on pourra
faire cette proportion : le diamètre i est à sa circonfé
rence Ttr comme le diamètre aCA est à la circonfé
rence qui a pour rayon CA; de sorte qu’on aura
üg.i65. i : tu : : aGA : cire. GA; donc cire. CA = a t. x CA.
Multipliant de part et d’autre par \ CA, on aura
IGA X cire. CA— tïxCA, ou surf. CA=t:. CA;
donc la surface d'un cercle est égale au 'produit du
quatre de son rayon par le nombre constant tz , qui
représente la circonférence dont le diamètre est i, ou
le rapport de la circonférence au diarnetre.
Pareillement la surface du cercle qui a pour rayon
O B sera égale à 77 x O B ; or tc X CA : tt X OB : :
CA : OB ; donc les surfaces des cercles sont entre elles
comme les quarrés de leurs rayons, ce qui s accorde
avec le théorème précédent.
Scholie. Nous avons déjà dit que le problème de la
quadrature du cercle consiste à trouver un quarré égal
en surface à un cercle dont le rayon est connu ; or on
vient de prouver que le cercle est équivalent au rec
tangle fait sur la circonférence et la moitié du rayon,
et ce rectangle se change en quarré en prenant une
* pr.6, moyenne proportionnelle entre ses deux dimensions * :
llV- ainsi le problème de la quadrature du cercle se ré
duit à trouver la circonférence quand on connaît le
rayon, et pour cela il suffit de connaître le rapport
de la circonféi’ence au rayon ou au diarnetre.
Jusqu’à présent on n’a pu déterminer ce rapport
que d’une maniéré approchée; mais rapproximation
a été poussée si loin, que la connaissance du rapport
exact n’aurait aucun avantage réel sur celle du rap
port approché. Aussi cette question, qui a beaucoup
occupé les géomètres lorsque les méthodes d’approxi-