LIVRE V.
l5l
Corollaire. Si le pian AB est perpendiculaire au
plan MN, et que par un point P de l’intersection
commune on ëleve une perpendiculaire au pian MN,
je dis que cette perpendiculaire sera dans le plan AB ;
car, si elle n’y était pas , on pourrait mener dans le
plan AB une perpendiculaire AP à l’intersection com
mune BP, laquelle serait en même temps perpendi
culaire au plan MN ; donc au même point P il y
aurait deux perpendiculaires au plan MN ; ce qui est
impossible *. * 4-
PROPOSITION XX.
THÉORÈME.
Si deux plans AB, AD , sont perpendiculaires
à un troisième MN, leur intersection commune
AP sera perpendiculaire à ce troisième plan.
Car si par le point P on éleve une perpendiculaire
au plan MN, cette perpendiculaire doit se trouver à-
la-fois dans le plan AB et dans le plan AD*; donc elle *cor.rg.
est leur intersection commune AP.
PROPOSITION XXI.
THÉORÈME.
Si un angle solide est formé par trois angles Kg. 19J.
plans, la somme de deux quelconques de ces
angles sera plus grande que le troisième.
Il n’y a lieu à démontrer la proposition que lorsque
l angle plan qu’on compare à la somme des deux au
tres est plus grand que chacun de ceux-ci. Soit donc
l’angle solide S formé par trois angles plans ASB,
ASC , BSG, et supposons que l’angle ASB soit le plus
grand des trois ; je dis qu’on aura ASB < ASC -f- BSC.
Dans le plan ASB faites l’angle BSD — BSG, tirez