LIVRE VI.
LES POLYÈDRES.
DÉFINITIONS.
I. Un appelle solide polyèdre, ou simplement po
lyèdre, tout solide terminé par des plans ou des faces
planes. (Ces plans sont nécessairement terminés eux-
mêmes par des lignes droites.) On appelle en parti
culier tétraèdre le solide qui a quatre faces ; hexaèdre
celui qui en a six ; octaèdre celui qui en a huit ; do
décaèdre celui qui en a douze ; icosaèdre celui qui en
a vingt, etc.
Le tétraèdre est le plus simple des polyèdres; car
il faut au moins trois plans pour former un angle so
lide , et ces trois plans laissent un vide qui, pour être
fermé, exige au moins un quatrième plan.
IL L‘ intersection commune de deux faces adjacentes
d’un polyèdre s’appelle côté ou arête du polyèdre.
III. On appelle polyèdre, régulier celui dont toutes
les faces sont des polygones réguliers égaux, et dont
tous les angles solides sont égaux entre eux. Ces po
lyèdres sont au nombre de cinq. Voyez Vappendice
aux livres VI et VII.
IV. Le p risme est un solide compris sous plusieurs
plans parallélogrammes, terminés de part et d’autre
par deux plans polygones égaux et parallèles.
Pour construire ce solide, soit ABCDE un poly- ¿ L , , i00
gone quelconque; si dans un plan parallèle à ABC,
on mene les lignes FG, GH, Hl, etc., égales et pa
rallèles aux cotés AB, BG, CD, etc., ce qui formera
Neuv. cd, tt