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lélogramme ; par une raison semblable AE est égalé
et parallèle à JBF ; donc l’angle DAE est égal à l’angle
*t3,5. CBF*, et le plan DAE parallèle à CBF ; donc aussi le
parallélogramme DAEH est égal au parallélogramme
CBFG. On démontrera de meme que les parallélo
grammes opposés ABFE, DGGH, sont égaux et pa
rallèles.
Corollaire. Puisque le parallélépipède est un solide
compris sous six plans dont les opposés sont égaux et
parallèles, il s’ensuit qu’une face quelconque et son
opposée peuvent être prises pour les bases du paral
lélépipède.
Scholie. Etant données trois droites, AB, AE, AD,
passant par un même point A, et faisant entre elles
des angles donnés, on peut sur ces trois droites cons
truire un parallélépipède ; il faut pour cela mener
par l’extrémité de chaque droite un plan parallèle
au plan des deux autres; savoir, par le point B un
plan parallèle à DAE, par le point D un plan paral
lèle à BAE, et par le point E un plan parallèle à B AD.
Les rencontres mutuelles de ces plans formeront le
parallélépipède demandé.
PROPOSITION Y.
THEOREME.
Dans tout parallélépipède les angles solides
opposés sont sjmmétriques F un de Fautive; et
les diagonales menées par les sommets de ces
angles se coupent mutuellement en deux parties
égales.
i: fc 206. Comparons, par exemple , l’angle solide A à son
opposé G ; l’angle EAB, égal à EFB, est aussi égal à
HGC, l’angle DAE = DUE = CGF, et l’angle DAB
~DCB = HGF; donc les trois angles plans qui for-