*3.
s'Or.
fig.209.
1^4 GÉOMÉTRIE.
Or, à cause des parallélogrammes ABFE, dBYe, les
côtés AE, ac, égaux à leur parallèle BF, sont égaux
entre eux; ainsi, en ôtant la partie commune Ac, il
restera A a — Ec. On prouvera de même que D d rr= HA,
Maintenant, pour opérer la superposition des deux
solides BaADd, FcEH h, plaçons la base F eh sur son
égale Bad; alors le pointe tombant en a, et le point
h en d, les côtés Æ, hH, tomberont sur leurs égaux
a A, d D, puisqu’ils sont perpendiculaires au même
plan Bad. Donc les deux solides dont il s’agit coïnci
deront entièrement l’un avec l’autre ; donc le prisme
oblique B AD F EH est équivalent au prisme droit
BadYeh,
On démontrera semblablement que le prisme obli
que BDCFHG est équivalent au prisme droit BdcYhg.
Mais les deux prismes droits BadYeh, BdcYhg sont
égaux entre eux , puisqu’ils ont même hauteur BF ,
et que leurs bases Bad, B de sont moitiés d’un même
parallélogramme *. Donc les deux prismes triangu
laires BADFEH, BDCFHG, équivalents à des prismes
égaux, sont équivalents entre eux.
Corollaire. Tout prisme triangulaire ABDHEF est
la moitié du parallélépipède AG , construit sur le
même angle solide A, avec les mêmes arêtes AB,
AD, AE.
PROPOSITION IX.
THÉORÈME.
Si deux parallélépipèdes AG, AL, ont une
base commune ABC!), et que leurs bases supé
rieures EFGH, IKLM , soient comprises dans un
même plan et entre les mêmes parallèles EK,
HL, ces deux parallélépipèdes seront équiva
lents eJitre eux