LIVRE VI.
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en effet, par construction, la base ABNO et son op
posée IKPQ sont des rectangles ; les faces latérales en
sont aussi, puisque les arêtes AI, OQ, etc., sont per
pendiculaires au plan de la base; donc le solide AP
est un parallélépipède rectangle. Mais les deux paral
lélépipèdes AP, AL, peuvent être censés avoir même
base ABKI et même hauteur AO ; donc ils sont équi
valents ; donc le parallélépipède AG, qu’on avait d’a- fig. 210
bord changé en un parallélépipède équivalent AL, se et ai1 *
trouve de nouveau changé en un parallélépipède rec
tangle équivalent AP, qui a la même hauteur AI, et
dont la hase ABJNO est équivalente à la base ABCD.
PROPOSITION XII.
THÉORÈME.
Deux parallélépipèdes rectangles AG, AL, gg.aia.
qui ont la même base ABCD, sont entre eux
comme leurs hauteurs AE, AI.
Supposons d’abord que les hauteurs AE, AI, soient
entre elles comme deux nombres entiers, par exemple,
comme 15 est à 8. On divisera AE en i5 parties égales,
dont AI contiendra 8, et par les points de division x y
y, z y etc., on mènera des plans parallèles à la base.
Ces plans partageront le solide AG en i5 parallélépi
pèdes partiels qui seront tous égaux entre eux, comme
ayant des bases égales et des hauteurs égales ; des bases
égales, parce que toute section comme MIKL, faite
dans un prisme parallèlement à sa base ABCD, est égale
à cette base*; des hauteurs égales, parce que ces hau- * 7.
teurs sont les divisions mêmes Ax, xy, xz, etc. Or,
de ces i5 parallélépipèdes égaux, huit sont contenus
dans AL ; donc le solide AG est au solide AL comme
x5 est à 8, ou en général comme la hauteur AE est à
la hauteur AL
New, éd.
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