LIVRE VI. I 9 5
parallèle à la hase; soit TFGH une pyramide triangu
laire dont la base et la hauteur soient égales ou équi
valentes à celles de la pyramide SABCDE. On peut
supposer les deux bases situées sur un même plan ; et
alors le plan ahd, prolongé, déterminera dans la py
ramide triangulaire une section^gA, située à la même
hauteur au-dessus du plan commun des bases : d’où
il résulte que la sectiony^A est à la section ahd comme
la base FGH est à la base ABD * ; et puisque les bases * 16.
sont équivalentes, les sections le seront aussi. Les py
ramides Sabcde, Tfgh, sont donc équivalentes, puis
qu’elles ont même hauteur et des bases équivalentes.
Les pyramides entières SABCDE, TFGH, sont équi
valentes par la même raison ; donc les troncs ABDdab,
FGHhfg, sont équivalents, et par conséquent il suf
fira de démontrer la proposition énoncée, pour le seul
cas du tronc de pyramide triangulaire.
Soit YGWifg un tronc de pyramide triangulaire fig.axS
à bases parallèles : par les trois points F, «g, H, con
duisez le plan FgH , qui retranchera du tronc la py
ramide triangulaire gEGH. Cette pyramide a pour base
la base inférieure FGH du tronc, elle a aussi pour
hauteur la hauteur du tronc , puisque le sommet g
est dans le plan de la.base supérieure fgh.
Après avoir retranché cette pyramide, il restera la
pyramide quadrangulaire g/AHF, dont le sommet est
g et la base fhHF. Par les trois points f, g, H, con
duisez le plany^H, qui partagera la pyramide qua
drangulaire en deux triangulaires gFfü, gfhH. Cette
derniere a pour base la base supérieure gfh du tronc,
et pour hauteur la hauteur du tronc, puisque son
sommet H appartient à la base inférieure ; ainsi nous
avons déjà deux des trois pyramides qui doivent com
poser le tronc.
Il reste à considérer la troisième gFf H : or, si on
mene parallèle à /F, et qu’on imagine une nou*