EIVRE VIII.
aß i
En second lieu tout triangle sphérique est équi
valent à un fuseau dont l’angle est égal à la moitié de
l’excès de la somme de ses trois angles sur deux
angles droits*. Soient donc P, Q, R, les axes de *23,7.
grand cercle qui mesurent les trois angles du trian
gle ; soit G la circonférence d’un grand cercle
et D son diamètre ; le triangle sphérique sera
équivalent au fuseau dont l’angle a pour mesure
—, et par conséquent sa surface sera
P + Q-f-R
a
Ainsi, dans le cas du triangle tri-rectangle, cha
cun des arcs P, Q, R, est égal à |G, leur somme
est|G, l’excès de cette somme sur -^G est ¿-G, et la
moitié de cet excès rzz^G ; donc la surface du triangle
tri-rectangle =|CxD, ce qui est la huitième partie
de la surface totale de la sphere.
La mesure des polygones sphériques suit immédia
tement de celle des triangles, et d’ailleurs elle est
entièrement déterminée par la prop. xxiv, liv. vu,
puisque l’unité de mesui'e, qui est le triangle tri-
rectangle, vient d’être évaluée en surface plane.
PROPOSITION XL
THEOREME.
La surface d’une zone sphérique quelconque
est égale à la hauteur de cette zone multipliée
par la circonférence d’un grand cercle.
Soit EF un arc quelconque plus petit ou plus gi'and fig. 269,
que le quart de circonférence, et soit abaissée FG per
pendiculaire sur le rayon EC; je dis que la zone à une