NOTE IX.
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iiers, c’est-à-dire, la possibilité d’arranger un certain nombre
de plans égaux de maniéré qu’il en résulte un solide uniforme
dans toute son étendue. Il nous a paru que dans d’autres
ouvrages on suppose cet arrangement existant, sans trop
en rendre raison ; ou bien on ne le démontre, comme a
fait Euclide, que par des figures compliquées et difficiles
à entendre.
Le problème de déterminer l’inclinaison de deux faces
adjacentes du polyèdre, et celui de déterminer les rayons
des sphères inscrite et circonscrite, sont réduits dans les
problèmes III et IV à des constructions fort simples ; mais
il ne sera pas inutile d’appliquer à ces mêmes problèmes le
calcul trigonométrique qui fournira d’ailleui’s de nouvelles
propositions.
Soient«, b, c, les trois angles plans qui composent l’angle G S- 222.
solide O, et soit proposé de trouver l’inclinaison des plans
où sont les angles a et ô, on décrira du centre O le trian
gle sphérique ABC , dans lequel on connaîtra les trois côtés
BC — «, AC —b, AB — c, et il faudra trouver l’angle C
compris entre les côtés a et b. Or, par les formules con-
cos c — cos a cos b
nues on a cos C = ; ;—- . Celte formule appli-
sin a sm b
quée aux cinq polyèdres réguliers, va nous faire connaître
l’inclinaison de deux faces adjacentes dans chacun de ces
solides.
Dans le tétraèdre, les trois angles plans qui composent fig.243.
l’angle solide S, sont des angles de triangles équilatéraux;
soit donc la demi - circonférence ou l’arc de 200° — n, on
cos a — cos 2 a
aura a —J —donc cos C = =z
sin 2 a
cos a ( 1—cos a) cos a
— - — ; mais on sait que cos \ ir
1—cos 2 a i-f-cos«
~ ~ , donc cos C “
Dans Vhexaèdre ou cube, les trois angles plans qui for- %• 2 44-
ment l'angle solide A, sont des angles droits ; ainsi on a
a — b—c—±Ts,et cos a — o; donc cos C — o. Donc l’angle
de deux faces adjacentes est un angle droit.
Dans Voctaèdre , si l’on fait «=:DAS~y t. , ô — DAT %•
«, c = TAS r=^,on aura cos C = COS ^~ C ° S l!
sm 2 2 XV