356 TRIGONOMÉTRIE.
Donc, puisqu’on a sin 6o°—sin ao ° —et cos —•
sin (ioo°—ar), ces deux équations retranchées l’une de
l’autre, donneront
fin (6o°-J-.r) -j- sin (60 °—ce)—sin (ao°-f-x)—sin (ao°—,T)z=zsin (xoo°—.ri).
Formule d’où l’on tire l’équation des divisions impaires en
faisant x=: 10°, et qui en général peut servir à la vérifica
tion des tables de sinus.
xxiv. Si clans les formules première et troisième
de l’article xix, on fait h = 2 a, on aura
. ,, sin 2 a cos a -f- cos 2 a sin a cos 2 a cos a—sin 2 a sin a
sin j a — , cos 3 a — „
Substituant clans celles-ci, au lieu de sin 2 a et
cos 2 cz, les valeurs trouvées clans ; l’article xx, et
simplifiant les résultats au moyen de l’équation
sin, 2 a -j- cos 2 a ■=. R 2 , on aura
si/i 3 a = 3 sin, a
4 sin 3 a
R 1
cos 3 a .
4 cos 3 a
IV
3 cos a.
Ces formules qui servent à la triplication des arcs,
peuvent servir aussi à opérer leur trisection ou
division en trois parties égales. En effet, si on fait
sin 3 a^=:c et sin a-=.æ, on aura pour déterminer oc
l’équation c FC — 3 R 2 oc—4 • D’où l’on voit que le
problème de la trisection de l’angle, considéré analy
tiquement, est du troisième degré.
Si dans les mêmes formules de l’article xix, on
fait successivement h=z 3 cz, ¿» — 4 a > etc. 1 on aura
les sinus et cosinus des arcs 4 n, 5 a, etc. ; c’est-à-dire,
en général, les sinus et cosinus des multiples de a.
Réciproquement les formules qui servent à la multi
plication des arcs, donneront les équations à résou
dre pour diviser un arc donné en parties égales ;
c’est-à-dire, pour déterminer sin a ou cos a, lors
qu’on connaît sin n a et cos n a.