CINQUIÈME PARTIE. § Y. 21S
2 h . Si n est impair, la partie de l’intégrale Z n comprise entre
les mêmes limites, sera égale à l’intégrale —P rise
depuis z = o jusqu’à z ~ œ.
JL.es intégrales en z sont infinies dans les deux cas, puisque, dans le
second cas, on suppose ra = 3ou> 5 ; donc l’intégrale J'
prise depuis x = o jusqu’à «r= tt , est infinie, quel que soit l’entier
n > i. Il en est de même de l’intégrale f- r — xc ^ x J} n x qu’on ramène
^ ° J ( COS X -f- cos 6y 1 *■ »
à la précédente, en mettant tt— 0 au lieu de 9.
8o. II ne sera pas inutile de joindre ici la solution d'une difficulté
que présentent les équations (28).
Puisqu’on a l’équation f—— =—7rlog(2-{-2a), dans laquelle
COS JL ' Cl
a = cos 9, il semble qu’on en peut déduire , par des différentiations
successives prises par rapport à a, les formules
/ ’ xdx sin x tt Ç xdx sin x \ tt
(cos x — a) 2 i a* J (cos x — crf (1 + n) 2 J 6 C ’
Cependant ces équations sont toutes fautives , puisque nous avons
démontré que les premiers membres sont des quantités infinies ;
d’ailleurs l’absurdité est palpable pour la première équation qui
donnerait une valeur négative de l’intégrale f-r^, tandis
(COS OC —-COS v J
que tous ses élémens, depuis x = o jusqu’à x = tt , sont positifs.
11 s’agit donc d’expliquer comment les conclusions tirées d’une
— tt log (2 + 2 cos 9) ,
en lui appliquant les règles les plus simples de la différentiation,
peuvent être erronées.
Examinons pour cet effet ce qui se passe dans le procédé ordi
naire de la différentiation. Soient a —- co , co les cosinus de
deux arcs peu différons de l’arc 9 , on aura les deux équations
rigoureuses
équation exacte telle que /-
■J c
xdx fin x
COS 6
A
A
xdx sin x
cos x — a + &)
xdx sin x
cos x — a — a
- = ~ 7F log (2 + 2«— 2Co),
•—- TT log ( 2 •+■ 2rt 20ù ) j