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une grande précision, et nous n’avons pas craint de donner parfois
beaucoup d’étendue aux détails de ces calculs fastidieux, qui n’intéres
seront guère le lecteur, mais qui serviront au moins de pièces justifi
catives aux conséquences nombreuses que nous en avons tirées. Ces dé
tails sont d’ailleurs justifiés par le but général de cet ouvrage, qui n’est
pas simplement théorique, mais qui est destiné à offrir les moyens
de faciliter le calcul numérique de toutes les transcendantes dont nous
nous sommes occupés.
§ IV. application du théorème général aux fonctions
elliptiques.
2-24. Au Heu de considérer q>x comme un polynôme complet du qua
trième degré, nous supposerons simplement
(4) <px = (1 — x a ) (t — k*x*) ;
car on sait que c’est à cette forme, où k est < 1, qu’on peut toujours
réduire la quantité comprise sous le radical qui entre dans l’expression
différentielle primitive de la fonction elliptique proposée. Le polynôme
<px devant être partagé en deux facteurs cp t x et q> % x, nous supposerons
(5) <p t x — 1 — k'x*, <p u x = 1 — x 0, ;
ensuite nous prendrons
(6) fjx = a + ct t x, Q t x = c c^x,
et il faudra satisfaire à l’équation
(7) — k*x 7 ) — (c + c,a:) 2 (i— = (^ — :r,) (* — x a ) (x — x 3 ) (ar — x 4 ),
dans laquelle les coefficiens a, c, a lt c xt qui sont indépendans de x, doi
vent être des fonctions de x lf x a , x 3 et x 4 .
L’identité des deux polynômes compris dans les deux membres fournit
cinq équations de condition, dont quatre sont nécessaires pour déterminer
les quatre coefficiens a, a iy c, c t ; la cinquième sera donc une équation
de condition entre les quatre quantités t%*j y oc* y oc 3 y oc^ y de sorte que
l’une d’elles sera une fonction déterminée des trois autres, qu’on pourra
prendre à volonté
On obtient, sous une forme assez simple, quatre des cinq équations
dont nous venons de parler, en faisant successivement x — i, x = — 1,
x x = — j. Voici ces équations, dans lesquelles on a mis k!'* au