TROISIÈME SUPPLÉMENT.
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§ Y. Des calculs nécessaires pour déterminer les coefficiens
des polynômes Qx et Q t æ, ainsi que les N auxiliaires qui ont
lieu dans la classe dont le rang est N.
252. Nous avons vu qu’en appelant A le degré du polynôme 0x , A,
et A a ceux de ses deux facteurs <p t x et (p^x, si l’on prend à volonté le
nombre n, qui détermine le degré du polynôme complet Qx, on peut
toujours prendre le nombre 222, degré du polynôme 0,.r, de manière
que le nombre 2m -J- A 3 , qui exprime le degré du produit (0,.r) s <p a< x,
soit égal à 2i7 -j-Aj, degré du produit (Gx) 3 ^,^, ou soit seulement
moindre d’une unité; le premier cas ayant lieu lorsque A est pair, et
le second lorsque A est impair. Les choses étant ainsi préparées, on aura
jx — A,, c’est-à-dire que le nombre des facteurs du second membre
de l’équation (2) sera 2/2 +A,. L’identité des deux membres de cette
équation donnera donc 2/2 + A, + 1 équations de condition; sur ce
nombre, 722. -f- n-\- 2 sont nécessaires pour déterminer les coefficiens des
fonctions (Le, Q k x, au moyen d’un pareil nombre de termes pris arbitrai
rement dans la suite x i: x a x^. Les N autres équations restantes servi
ront à déterminer les N autres termes de cette suite. Ainsi l’on voit qu’il y
a dans ces calculs deux parties distinctes, l’une qui détermine les coeffi
ciens des fonctions Qx et 6\x, l’autre qui détermine les auxiliaires,
par le moyen des y, — N termes pris arbitrairement dans la suite æ, ,
x a .... Xp.
Le nombre des termes qui composent le premier membre de l’équa
tion (5), représenté par l^x, sera en général fx ou 2/2-f-A,, et il pourra
augmenter indéfiniment, à mesure qu’on prendra n plus grand, mais il
pourra aussi être plus petit que 2/2 + A,, et même ne pas excéder N-f- 1,
quelque grand que soit /2; car on peut supposer nuis, ou plutôt infini
ment petits, plusieurs des termes pris dans la suite x t , x a —x^, et le
nombre peut même en être porté jusqu’à [x —N — 1, de sorte que le
nombre des termes du premier membre de l’équation (3) ne sera que
N -j- 1. On peut même, à la rigueur, supposer que le seul terme laissé
arbitraire dans la suite x lf x a x^ est encore infiniment petit, et alors
les N auxiliaires ou non arbitraires de la même suite entreront seuls dans
le premier membre de l’équation (3), pour former une équation entre N
fondions, nombre absolument le plus petit possible; et ce qui est très
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