ATTRACTION D’UNE DROITE HOMOGENE
l’erreur relative commise en la négligeant est :
OQ
OA
qui est négligeable en vertu de la remarque précédente. Voyons
maintenant la deuxième différence MA—OA. Le triangle MQA
donne :
MA<MQ + QA
donc :
i MA —OA I < I MQ + QA — OA | ,
ou :
I MA —OA I < I MQ —OQ I ;
l’erreur relative est donc négligeable, puisque MQ et OQ sont
finis et de l’ordre de x, y, z.
Bref, la somme QA-f-MA est très voisine de 2a; la somme
QB-f-MB est de même très voisine de 2 b. On peut donc
écrire :
V = g' [log 2a + log 2b — 2 log p
= ¡J-' [log 4ab — 2 log p]
(i)
= 2 y! log
en posant :
Ainsi le potentiel newtonien d’une droite très longue est le
même que le potentiel logarithmique d’un point situé en Q.
Cela cesse d’être vrai si le point M s’éloigne indéfiniment, car
Cela explique un paradoxe : un potentiel newtonien identique à
un potentiel logarithmique semble un résultat contradictoire,
car à l’infini le premier s’annule, tandis que le second est infini.
Dans l’exemple précédent, nous avons vu que cette identité n’a