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cision obtenue à l’aide des données auxiliaires ? - 7° - Combien d'heures de travail par modèle
demande la compensation dans le cas mentionné ci-dessus ? - 8° - Comparez les prix de re
vient de l'aérotriangulation avec et sans données auxiliaires.
Les données qui peuvent être utilisées sont :
a) Les coordonnées horizontales X et Y du point de vue, connues par des méthodes électroni -
que s : Shoran, Hiran, Shiran.
b) L'altitude absolue ou relative, obtenue par statoscope, altimètre ou A. P. R.
c) L'enregistrement du site et de la convergence, par photographies d'horizon ou systèmes gy-
roscopiques.
d) L'enregistrement du déversement, actuellement à l'étude.
Rapports nationaux sur les progrès effectués en aérotriangulation avec données auxiliaires. De
ces rapports, il ressort qu'on utilise :
- au Canada, l'Aerodist (système gyroscopique), les chambres d'horizon, le statoscope, le
Radan Doppler.
- en Finlande, la chambre d'horizon Wild HC. 1 (utilisation de l'A. P. R. à l'étude).
- en France, le statoscope Beaudoin.
- en Allemagne, le statoscope Zeiss
- en Grande-Bretagne et dominions, le statoscope et la combinaison chambre d'horizon -A.P.R.
- en Afrique du Sud, le statoscope (utilisation de l'A. P. R. et de l'Aérodist à l'étude).
- en Suède, la chambre d'horizon.
- aux U. S. A., tous les systèmes ont été utilisés ou expérimentés, y compris des photographies
du soleil (double chambre Wild RC. 7).
'Conclusions et recommandations - L'emploi des données auxiliaires a essentiellement pour but
de réduire la préparation au sol. Les principaux résultats obtenus depuis 4 ans peuvent se ré -
sumer ainsi :
1° - Détermination, par des moyens électroniques de la position planimétrique des points de
vue. Aux U. S. A., avec des Boeing RC. 135 à réaction, plafonnant à 15 km et volant à 965 km/
heure, l'erreur moyenne planimétrique a été réduite à 2 mètres, à une distance de 720 km des
stations au sol. La précision obtenue antérieurement a été ainsi doublée.
2° - Emploi combiné de l'altimètre et du statoscope. Pas de progrès, en raison de l'impréci
sion de la mesure des données atmosphériques.
3° - Emploi combiné de l'A. P. R. et du statoscope. Dans de bonnes conditions, le profil du ter
rain survolé est enregistré avec une précision de + 3 m, indépendante de l'altitude de vol. La
précision relative est donc meilleure pour des vols à haute altitude.
4° - Photographie de l'horizon ou du soleil. Enregistrement gyroscopique. On obtient des pré
cisions de l'ordre de 0, 02 grade. On peut imaginer une combinaison des observations faites
lors du passage des couples dans l'appareil de restitution et sur les photographies d'horizon.
Un gros effort est fait par l'U. S. A. F. pour obtenir une précision de 0, 01 grade sur les enre
gistrements gyroscopiques, pour l'utilisation de la trilatération au Shiran et pour l'emploi de
l'A. P. R.
5° - Emploi de photographies auxiliaires obliques. Pas de progrès depuis 1960.
6° - Emploi de.supports stabilisés (gyroscopiques) pour les chambres de prise de vues. Ces
supports devraient permettre d'obtenir des photographies à axe rigoureusement vertical. De
gros efforts vont sans doute être faits dans ce sens.