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COMPTE RENDU DES SEANCES DE LA COMMISSION III
L'AEROTRIANGULATION ET SES APPLICATIONS
A LA GEODESIE.
Président: Prof. Dr P. M. Wiser,
Chargé de cours à la Faculté Polytechnique de Mons (Belgique).
Secrétaire: Ir A. J. van der Weele,
Chef du Département topographique, Ministére des Travaux
Publics, Delft (Pays-Bas).
PREMIERE SEANCE.
Vendredi 5 septembre 1952, 9.05—12.00 h
Le président souhaite la bienvenue à l'assistance, exprime l'espoir que les
travaux de la Commission III soient fructueux et donne quelques renseigne-
ments bibliographiques sur les communications, en indiquant où l’on peut
trouver les textes abrégés ou intégraux. Le président regrette que M. Wassef,
qui présente deux communications, ne puisse assister au congrès. On déplore
aussi que plusieurs photogrammétres européens actifs n'aient pas eu les moyens
d'entreprendre le long voyage jusqu'à Washington. Le président annonce que
M. David Landen aura l'amabilité de lire les communications de M. Wassef.
Aprés cette introduction, M. Landen entame la lecture de la communi-
cation de M. Wassef intitulée: ,,Quelques aspects du plan, de l'analyse et de la
présentation des essais photogrammétriques". [Texte complet dans: Some
aspects of the design, analysis and presentation of photogrammetric experi-
ments (Photogrammetria, Special Congress Number, VIII/1951-1952/4)].
„Il y a quelques années, l'Organisation des Nations Unies a publié un
rapport sur l'état présent de la cartographie dans le monde. Ce rapport ne
laisse aucun doute sur le fait que le levé aérien est le seul outil qui soit à la
mesure des projets. L'étendue des projets rend fort importante une planifica-
tion efficiente de chacun de ceux-ci. Cependant, il n'existe pas de critére simple
de l’efficience: il faut tenir compte du facteur temps, des conditions de travail,
de l'accessibilité de la région pour les levés au sol, des crédits disponibles, etc. . ..
en méme temps que de la précision de la carte finale. Il s'agit toujours de
trouver la methode ou la combinaison de méthodes qui donne la précision
demandée aussi économiquement que possible. Les difficultés rencontrées dans
le choix des techniques appropriées peuvent, à mon avis, étre évitées ou du
moins réduites par une meilleure planification du travail experimental préalable,
de façon à éviter des conclusions éventuellement incomplètes ou inexactes.
Il est évident qu’aucune expérimentation limitée ne peut conduire à des
conclusions absolument correctes. Il est cependant peu vraisemblable que
l’expérience soit en contradiction sérieuse avec les conclusions d’un essai correc-
tement congu. D'autre part, les essais non objectifs ou tendancieux, qui sont
susceptibles d'étre démentis par l'expérience, sont généralement imprécis ou
incomplets. Ceci explique, je pense, pourquoi beaucoup de méthodes n'ont pas
résisté à l'épreuve du temps. La Statistique moderne a beaucoup fait pour
améliorer le rendement de nos essais, et cela de deux façons: primo, en aug-