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RAPPORT SUISSE DE LA COMMISSION VII, INTERPRETATION
PHOTOGRAPHIQUE.
La photographie aérienne, surtout en prise verticale, livre des renseigne-
ments si précieux sur la forme, le revétement et la culture du terrain, que ce nou-
veau moyen d'investigation est apprécié en Suisse depuis bien des années. Cet
intérét se porte tant sur les táches pratiques que sur le développement méthodi-
que des procédés d'interprétation.
Les besoins et les conditions de la Suisse sont d'ailleurs fort différents des
conditions des grands états et des pays peu explorés. De grandes régions du globe
ne possédent pas encore de plans ou cartes topographiques modernes. Dans ces
conditions, les photos aériennes et leur interprétation sont d'une grande impor-
tance, car elles fournissent le seul moyen rapide d'investigation topographique.
Une spécialisation de la prise de vues et de l'interprétation adaptée aux diffé-
rents buts est tout indiquée pour ces régions à exploration extensive.
La surface de la Suisse n'est que d'environ 41.000 km?, soit 0,576 de celle
des USA. Elle posséde depuis des décades de bonnes cartes topographiques au
1:25.000 ou 1:50.000. A cóté de celles-ci, elle dispose de plans modernes au
1:5000 ou 1:10.000 pour de grandes régions du pays, et de plans cadastraux
à plus grande échelle. Comme plusieurs de ces plans et cartes ont été levés par
photogrammétrie aérienne ou mis à jour périodiquement à l'aide de photos
aériennes, notre pays dispose de photos verticales pour la plus grande partie de
son territoire. Ce matériel de plans, de cartes et de photos suffit à presque tous
les besoins de la recherche, de l'économie et de la technique. A quelques excep-
tions prés, il est superflu de faire des levés spéciaux à fin d'interprétation et de
développer des méthodes d'interprétation spéciales.
Le questionnaire de la commission VII du Congrés international de photo-
grammétrie est adapté aux conditions des grands espaces à exploration extensive.
Nous ne pouvons répondre à la plupart de ses questions. Nous donnerons donc
notre rapport sous une forme indépendante de ces questions.
A. Applications passées de l'interprétation photographique en Suisse.
Des applications sont possibles surtout lors de changements instantanés ou
rapides du revétement du sol ainsi que de phénoménes locaux sortant des possi-
bilités de représentation des plans et des cartes.
Des exemples sont:
1) Elaboration du cadastre de la production agricole durant les années de
guerre 1939-45. Les surfaces de terres arables, de prairies et de pacages furent
déterminées sur la foi des photos aériennes, puis les possibilités d'augmentation
des surfaces arables étudiées.
2) L’économie forestière utilise tout récemment les photos aériennes pour
déterminer les différents espèces de forêts, les stades de croissance, les dommages,
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etc. La division forestière de l’Ecole Polytechnique fédérale fut la première à
faire de tels essais; les photos d’une même région, prises au printemps et en
automne, lui furent très utiles.
3) L'institut pour l’étude de la neige et des avalanches du Weissfluhjoch