2.2. Les observations. — Cette phase fournit un protocole des éléments
d’orientation et des coordonnées lues à l’appareil.
2.3. Les calculs et la compensation. — Les résultats de la phase d’observation
sont transportés dans le système de coordonnées de la carte. Chaque
point mesuré fait l’objet d’une détermination univoque en X, Y et Z.
Pour les points d’ajustement, ces valeurs doivent coïncider avec les
données.
Nous traiterons séparément ces trois paragraphes en nous fondant sur les
rapports reçus et sur la bibliographie indiquée au chapitre IX.
3. La préparation.
Depuis le 5 e Congrès (Rome, 1938), cette phase des opérations n’est prati
quement plus mentionnée dans les rapports nationaux, ni dans la littérature.
Plusieurs publications traitant de i’aérotriangulation indiquent que les opé
rations reprises sous b et c sont laissées à l’opérateur restituteur. On ne peut
dire avec certitude si cette façon de faire est générale ou non, mais le fait
que la préparation n’est presque jamais mentionnée indique qu’on n’a prêté
jusqu’à présent que peu d’attention à l’organisation de cette partie du travail.
En examinant les trois phases définies ci-dessus et si l’on admet que les
salaires des différentes espèces d’opérateurs sont sensiblement égaux, on voit
clairement que le coût horaire le plus élevé est celui du travail au restituteur
de premier ordre, à cause du facteur d’amortissement.
Il est donc logique d’organiser le travail de manière que l’opérateur à
l’appareil puisse travailler de façon continue, en réduisant au minimum le temps
non employé à l’appareil. Ce résultat peut être obtenu par une bonne prépa
ration. L’opérateur doit être déchargé de toute besogne telle que : identification
des points, choix des points par comparaison des copies papier avec le modèle
stéréoscopique, numérotage des points, etc.
Une préparation bien conçue peut avoir une influence considérable sur
l’économie de l’aérotriangulation. Bien que ce ne soit pas effectivement un
sujet de discussion, ce point est signalé à l’attention des congressistes.
4. Les observations.
Les rapports montrent que les méthodes d’observation employées par les
différents instituts varient peu, sauf en ce qui concerne l’introduction de la
méthode analytique qui est l’objet d’un intérêt croissant.
La stabilité que nous venons de signaler ne semble pas fondée sur des
raisons techniques, mais économiques. On paraît admettre qu’un bon rendement
n’est pas compatible avec des modifications trop nombreuses des méthodes, ce
qui explique une bonne part de l’immobilisme constaté.
D’autre part, le besoin est toujours grand d’une comparaison objective
des méthodes existantes, au double point de vue scientifique et économique.
Cette question pourrait trouver sa réponse dans un proche avenir. Les
travaux de l’O.E.E.P.E. et les essais contrôlés organisés par la S.I.P. peuvent
36