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GV-11
X 68 (long.) X 30 (prof.) cm 3 et est photographié par trois objectifs identiques
alignés, à axes obliques parallèles.
L’espace est rapporté à un trièdre tri-rectangulaire OXYZ; le plan OXZ (ou
oxz) est matérialisé par la face interne de la glace avant de la chambre sur
laquelle est gravée une trame rectangulaire permettant le repérage, sur chaque
photographie, des axes Ox et Oz. Les coordonnées d’un point A se déduisent
alors très simplement des coordonnées x, z de ce point, dans les photographies.
Les objectifs photographiques ont été choisis pour une distorsion minimum
(environ 5.10”” 4 à 12° de l’axe optique); leur distance focale est f = 85 mm;
l’ouverture f: 11; le film est du Kodak Super XX français, donc le grain n’est
pas gênant, vu la largeur de la trace (50 sur le film) et, dont la rapidité est
intéressante (la chambre est éclairée par 3 flashes dissipant 5 000 joules). Le
facteur d’agrandissement est 1/22 pour Y = O, ce qui permet d’employer le
film standard 24 X 36.
En Suisse on effectue la reconstruction de trajectoires de projectiles et d’obus
par stéréophotogrammétrie.
En Italie, le Dr. U. Bartocchi (de l’Université de Rome), après avoir affirmé
que les trajectoires d’objets dans l’espace et dans le temps peuvent être déter
minées photogrammétriquement, propose de placer sur un champ d’essais des
sources lumineuses fixes (points-lumière) et de les photographier en même
temps que les trajectoires mesurées de nuit. Les points-lumière, disposés de
façon appropriée et précise, forment, sur le photogramme, un système de coor
données.
L’auteur fournit ensuite des données numériques pour la localisation des
coordonnées des points-lumière sur le terrain, en se référant aux caractéristiques
de l’équipement Nistri pour levers photogrammétriques ballistiques (cf. Bollet
tino di Geodesia e Scienze Affini — I. G. M. — Institut Géographique Militaire,
1953 — Florence).
Encore en Italie, nous devons signaler l’»Omologoscopio Ortosimmetrico»
O. M. I. (Système Cremona-Ronca) pour l’identification de la correspondance
homographique nucléale dans la prise de vues et dans la restitution stéréo-
photogrammétrique de lignes dans l’espace, et en particulier, de trajectoires de
projectiles téléguidés (cf. Rivista del Catasto e dei Servizi Tecnici Erariali —
1953 — Rome).
Le Prof. M. Piazzolla-Beloch (de l’Université de Ferrara), bien connue dans
les ambients photogrammétriques internationaux pour ses réalisations Rôntgen-
photogrammétriques, a récemment inventé l’»Omolografo» pour l’identification
des image homologues de points d’une trajectoire. L’instrument se base sur le
théorème des points nodaux (ou nucléaux) de Hank, et utilise la construction
graphique relative, en l’appliquant à deux perspectives photographiques avec
prises de vue de même distance focale et axes optiques situés dans un même
plan, perpendiculaire à l’arête du dièdre de prise (cf. Rivista del Castato e dei
Servizi Tecnici Erariali — 1954 — Rome).
Le commandant Ronca a tenu une conférence très intéressante au sujet des
applications de la photogrammétrie à la ballistique, ayant pour titre: »Méthodes
et Equipements O. M. I. pour des applications extra-topographiques à la Photo
grammétrie» pendant la »Semaine de Culture photogrammétrique» qui a eu lieu
à Florence en 1955.